Au total, 380 rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), sur les 400 condamnés à la prison à vie, bénéficie d’une grâce présidentielle signée par le président de la transition Mahamat Idriss Déby.
Condamnés à la prison à vie pour « atteinte » à la vie de l’ancien président tchadien Idriss Déby Itno, décédé au front en Avril 2021. Mais également pour « acte de terrorisme, mercenariat et atteinte à la sécurité du territoire national » le 21 Mars dernier, les rebelles du Fact ont été graciée.
Une mesure du général Mahamat Idriss Déby, président de la transition, à la tête d’une junte militaire de 15 généraux. Elle traduit, selon le ministre de la communication Aziz Mahamat Saleh, la volonté de Idriss Déby Itno à « agir pour la paix et la réconciliation définitive du Tchad ».
Cependant, cette grâce présidentielle est prononcée en faveur de 380 rebelles du Fact, sur 400 condamnés mardi dernier. Le chef du groupe rebelle Mahamat Mahdi Ali et plusieurs autres combattants du même groupe en fuite et condamnés « par contumace ne sont pas concernés par cette grâce présidentielle », a précisé le porte-parole du gouvernement tchadien, relayé par RFI.
Même si Me Francis Lokouldé, avocat des rebelles, exprime son soulagement, il souhaiterait soit prise en faveur de tous les accusés.