Le Tchad échappe aux sanctions du Conseil paix et sécurité de l’Union africaine lors d’une session extraordinaire, vendredi 11 novembre, à Addis-Abeba.
Une cinquantaine de morts et plus de trois cents (300) blessés. C'est le bilan provisoire du drame qu'a vécu le peuple tchadien le 20 octobre dernier, alors qu'il manifestait contre la prolongation de Mahamat Idriss Deby Itno à la tête du pays.
La répression meurtrière des manifestations contre la prolongation de Mahamat Idriss Déby Itno soldée par une cinquantaine de morts et plus de trois cents (300) blessés, indigne plus d'un. Dans un communiqué, vingt-six (26) organisations de la société civile d’Afrique dont le Front citoyen Togo Debout (FCTD) et Synergie Togo haussent le ton et exigent des sanctions ciblées contre les membres du gouvernement et autres personnalités responsables de cette situation.
« La France ne joue aucun rôle dans ces évènements, qui relèvent strictement de la politique intérieure du Tchad. Les fausses informations sur une prétendue implication de la France n’ont aucun fondement », souligne le communiqué.
En plus des gaz lacrymogènes, les forces de l’ordre tirent également des balles réelles. A en croire le journal tchadien en ligne, plusieurs morts sont signalés dont un journaliste et un policier.
Selon le site alwidainfo.com, c’est le ministre secrétaire général de la Présidence de la République Ngothé Gatta qui a fait l’annonce de la nomination du président de l’UNDR, Saleh Kebzabo, au poste de premier ministre de transition.
Selon le journal en ligne tchadien, ces participant expriment ainsi leur mécontentement du fait, selon eux, de manque de prise de parole durant les discussions.
Soupçonné de détournement des fonds de la Société tchadienne des Hydrocarbures (SHT), le Général Idriss Youssouf Boye a été depuis arrêté par l’Agence nationale de sécurité (ANS).