Blaise Essolissam Poyodi n’honore pas la justice togolaise. Que se serait-il passé si la chambre administrative n’avait pas existé ? Assurément que la suspension scélérate du quotidien Liberté aurait été consommée, sans autre forme de procès.
Comment un procureur général près une cour d’appel peut-il tomber aussi bas dans son envie morbide de voir ce journal mis sous éteignoir ?
La méthode cavalière et gauche a révélé ce qu’il a pu semer au temps où il était procureur de la République. Même ma grande mère au village de Tamkpayambour sait que quand un pourvoi est formulé dans une affaire correctionnelle, celui-ci est suspensif, jusqu’au prononcé de l’arrêt de la cour suprême.
Mais apparemment, celui qui trône à la tête du parquet général de Lomé a oublié ses cours de droit. Que fait-il encore à ce poste si important ?
On se rappelle que c’est le même Poyodi qui a refusé de libérer trois détenus ayant fini de purger leur peines. Et personne, pas même le ministre de la justice n’ose taper du poing sur la table.
Voilà que l’homme a récidivé en envoyant un courrier daté du 31 janvier 2023 pour obliger la Haute Autorité d’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) et ses membres qui sont dans l’illégalité depuis le 09 juin 2021 jusqu’à ce jour, à bêtement décider de la fermeture de ce journal qui ne sait pas se taire.
On ne va pas revenir sur tout le passé sulfureux de ce monsieur qui traine toute une cuisine, mais il est juste de relever que sa présence à ce poste procureur général constitue une honte nationale pour le pays.
Combien de temps encore avant qu’une décision d’aller voir ailleurs ne lui soit notifiée ?
La Nouvelle
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