Guillaume Brenner n’a pas fait de vieux os chez les Éperviers. Bien qu’il soit aujourd’hui à la retraite et s’est reconverti, il garde un œil attentif sur l’équipe nationale.
Les rares fois qu’il a été convoqué dans le nid des Éperviers, le défenseur Guillaume Brenner n’a pas impressionné. Depuis une douzaine d’années, il a raccroché les crampons et travaille désormais dans le monde des assurances. Cela ne l’empêche guère de suivre les actualités de l’équipe nationale.
Avec le recul, il semble avoir bien compris ce qui manque à la sélection nationale de son pays d’origine. A la veille de la double confrontation du Togo contre le Burkina Faso, l’ancien international est revenu, au micro de Africatopsports, sur la « vraie cohésion de groupe ».
« Ce n’est pas uniquement sur le terrain, c’est en dehors. Ce sont de vraies relations qui vont permettre à un groupe d’exister. Je prends l’exemple de la Zambie qui a gagné la Coupe d’Afrique il n’y a pas si longtemps que ça (2012, ndlr), il n’y avait pas forcément de grosses stars, c’est vraiment un collectif qui a permis d’exister et de gagner la Coupe d’Afrique des Nations », enchaîne-t-il, convaincu que ces deux matches importants pour les Éperviers ne sont joués d’avance. « Il faut y croire, espérer tout donner sur le terrain pour espérer exister de nouveau dans le groupe », conseille l’ancien défenseur.
La sélection fanion du Togo est dos au mur. Il faut un déclic pour créer une nouvelle dynamique positive. « Pour créer une bonne sélection il faut du temps. Cela ne s’est pas passé comme prévu avec Claude Le Roy. Je pense que c’était un échec mais comme je le dis, je le répète, il y a du talent dans cette sélection. Il faut juste que la mayonnaise prenne. Il faut un match référence, une qualification qui va permettre aux Éperviers d’exister dans une compétition africaine », ajoute Guillaume Brenner.
« Avec du recul, moi je me rends compte que souvent quand on est en sélection ou en club en plein essor on ne se rend pas compte de la chance qu’on a. Si j’ai un conseil à donner, c’est que chaque match, chaque entraînement il faut tout donner en terme d’hygiène de vie, il faut être respectable. J’ai envie de leur dire qu’aujourd’hui s’ils sont appelés, il n’y a pas de hasard. C’est qu’ils méritent et ils doivent tout donner. Avec du recul, je me rends compte. Peut-être sur le moment, on ne se rend pas forcément compte », insiste le natif de Beauvais.
Après deux journées des éliminatoires, le Togo ne compte qu’un seul point : un nul (2-2) face à Eswatini et une défaite (2-0) contre le Cap Vert. Le 24 mars prochain, les Éperviers se déplacement en terre marocaine pour affronter les Étalons avant de les recevoir au stade de Kégué à Lomé quatre jours plus tard. Un nouveau faux pas est interdit.