Faure Gnassingbé nomme sept magistrats devant faire fonctionner les juridictions militaires. Celles-ci ont pour compétence de juger les faits et actes commis par des militaires dans l’exercice de leurs fonctions, ou par des militaires assimilés.
Les choses s’accélèrent pour la mise en place de la justice militaire. En fin d’année, des modifications ont été apportées au code de justice militaire et au statut des personnels et des auxiliaires des juridictions militaires.
Ce 27 février, sept magistrats (de droit commun) sont nommés. Awal Ibrahim président le tribunal alors que la Cour d’appel est confiée Kokou Amégboh Wottor. Tous les deux et leurs assesseurs sont tous des magistrats de droit commun.
L’opérationnalisation des juridictions militaires va permettre, disent les autorités, de lutter contre l’impunité au sein des forces armées et de sécurité.
L’accélération du processus a-t-il un lien avec l’arrestation du tout-puissant Général Félix Abalo Kadanga, ancien chef d’état-major des forces armées togolaises (FAT) et président de la Commission nationale de la lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic des armées légères et de petits calibre (CNLPAL), poste qu’il occupait jusqu’à son arrestation.