Selon le ministre sénégalais de l’Intérieur, des armes auraient été retrouvées dans le convoi que l’opposant Ousmane Sonko. Il n’a toutefois pas fait de précisions sur la nature desdites armes.
Les déclarations du porte parole du gouvernement qui ont suivi l’annonce de la « caravane de la liberté » par Ousmane Sonko faisaient craindre une escalade de violence dans le pays, notamment les villes situées sur le parcours Ziguinchor – Dakar.
Cependant les autorités sénégalaises n’ont permis à cette caravane d’atteindre son point de chute qui est Dakar. Quelques kilomètres après le départ de son fief, le Maire de Ziguinchor a été interpellé et exfiltré de cette caravane par les forces de l’ordre. Cela a donné lieu à des échauffourées avec les partisans de l’opposant, sortis nombreux pour le soutenir.
Alors que les forces de l’ordre étaient accusées d’avoir arrêté Ousmane Sonko, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome a déclaré qu’il « n’a pas été arrêté, mais encadré jusqu’à son domicile ». Il a, en outre, indiqué que des armes avaient été retrouvées dans des véhicules faisant partie du convoi transportant le leader du Pastef sans toutefois préciser la natures de ces armes.
Pour l’heure, Ousmane Sonko serait officiellement à son domicile à Dakar. Seulement avec ces dernières déclarations du ministre de l’Intérieur, on peut se demander s’il faut s’attendre à un énième procès contre l’opposant politique pour détention illégale d’armes au cas où celui-ci ne détiendrait pas d’une autorisation de porter ces armes. En tout cas, le gouvernement sénégalais peut trouver en ce fait un motif de poursuites judiciaires contre l’opposant.
Pour le moment, tous les regards sont tournés vers le verdict du procès Adji Sarr contre Ousmane Sonko qui doit être connu le 1er juin prochain.
