La recette est désormais bien connue des Chefs d’Etats en Afrique : retoucher à la Constitution sur laquelle ils avaient prêté serment, soit en faisant sauter le verrou de la limitation de mandat, ou en modifiant la durée initiale du mandat présidentielle pour remettre le compteur à zéro. Le centrafricain Faustin-Archange Touadéra va probablement opter pour la 1ère procédure.
Dans un message à la Nation ce 30 mai 2023, le président centrafricain a annoncé officiellement la tenue d’un référendum sur la constitution le 30 juillet prochain. Pour justifier ce qu’il convient d’appeler désormais un « coup d’Etat constitutionnel », celui qui fut Premier ministre de François Bozizé déclare que « Rien n’est au-dessus du peuple souverain, le peuple est au-dessus de la Constitution ».
Selon Faustin-Archange Touadéra, l’actuelle constitution qui date de 2016 (année de son arrivée au pouvoir) « comporte des dispositions qui pourraient compromettre le développement du pays ». C’est seulement à quelques mois de la fin de son deuxième et ultime mandat qu’il s’en rend compte.
Toutefois, cette annonce du Chef d’Etat centrafricain n’est pas réellement une surprise. Toute l’année 2022 a été marquée par des signes avant-coureurs. On peut, par exemple, évoquer cette déclaration en Août 2022 du prédisent : « Je ne saurais demeurer indifférent aux cris du cœur de mon peuple qui est dépositaire par excellence du pouvoir souverain », suivie de la mise en place d’un comité de rédaction d’une nouvelle constitution, le limogeage de la présidente de la Cour Constitutionnelle qui invalide la procédure initiée par le président…
S’il est vrai que « les meilleurs partent toujours en premier », alors il faut croire que beaucoup d’Etats africains, notamment francophones, n’ont pas les « meilleurs » comme dirigeants.
Tout ce qui écarte la main mise de la France sur le pays est mieux que l’alternative.
Encore une autre honte pour l’Afrique.
Une souveraineté confisquée par certains energumènes dans nos pays. Apparemment ces pays ne sauraient avancer sans eux, quelle insulte!
Il Sera chasser au pouvoir avant la fin de son fameux troisieme mandat.
Il faut l’escuser car il n’ a vraiment pas d’autre choix. C’ est comme Assimi Goita et Traore du Mali. Apres tout ce qui a coule entre les ponts, s’ il remet le pouvoir apres une election democratique le remplacant peut decider de tout remettre entre les mains de l’ occident en exchange de corruption car les enjeux economiques et geopolitiques sont trop grands. C’ est sur qu’ il a evalue proprement le risque pour le pays, pour le travail abatu, pour la population et pour lui meme (il peut etre elimine pour l’ empecher de revenir).