Centrafrique-Touadéra attendu à l’Elysée ce 13 septembre
Faustin Archange Touadéra, le président centrafricain, est annoncé chez Emmanuel Macron, son homologue français, ce mercredi 13 septembre 2023.
Faustin Archange Touadéra, le président centrafricain, est annoncé chez Emmanuel Macron, son homologue français, ce mercredi 13 septembre 2023.
Le président de la transition au Gabon, le général Brice Oligui Nguema, a reçu le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, désigné médiateur régional par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à la suite du récent coup d’État contre Ali Bongo Ondimba.
Lors de son rallye meeting avec les différents composants de la société gabonaise, le Général à la tête des militaires qui ont balayé le régime cinquantenaire des Bongo, face à la presse nationale et internationale a dénoncé la politique de « deux poids deux mesures » adoptée par les Institutions communautaires africaines face aux coups d’Etat.
Afin de briguer un troisième mandat, le Chef de l’Etat centrafricain a initié un projet de révision de la constitution en estimant que celle qui régit la Centrafrique actuellement « comporte des dispositions qui pourraient compromettre le développement du pays ». Plusieurs centaines de combattants de « Wagner » sont arrivés à Bangui, append-on des sources locales, pour « sécuriser » ce scrutin controversé.
Faustin-Archange Touadéra, le président centrafricain, est attendu à Lomé ce mardi 27 juin à Lomé, communiquent les services de la communication de la présidence togolaise.
La recette est désormais bien connue des Chefs d’Etats en Afrique : retoucher à la Constitution sur laquelle ils avaient prêté serment soit en faisant sauter le verrou de la limitation de mandat, ou en modifiant la durée initiale du mandat présidentielle pour remettre le compteur à zéro. Le centrafricain Faustin-Archange Touadéra va probablement opter pour la 1ère procédure.
Danièle Darlan, la présidente de la Cour constitutionnelle, la haute institution qui refuse la modification de la loi fondamentale pour un troisième mandat, est poussée à la retraite. Ce qui risque de créer une crise en République centrafricaine (RCA).
Par quelles curieuses manipulations les griots obséquieux et serviles entraînent-ils un dirigeant parvenu au pouvoir par des voies démocratiques à se persuader peu à peu d’être à ce point indispensable à son peuple qu’il finit par se vautrer dans le piège sans fin du troisième mandat ?
Mieux qu’un simple coup d’arrêt à un inavouable troisième mandat, cette décision est un acte de courage et de dignité, dont on aimerait tant voir d’autres magistrats, d’autres institutions, s’inspirer, à travers le continent.