Afin de briguer un troisième mandat, le Chef de l’Etat centrafricain a initié un projet de révision de la constitution en estimant que celle qui régit la Centrafrique actuellement « comporte des dispositions qui pourraient compromettre le développement du pays ». Plusieurs centaines de combattants de « Wagner » sont arrivés à Bangui, append-on des sources locales, pour « sécuriser » ce scrutin controversé.
Les Maliens ont approuvé des changements à la constitution lors d'un récent référendum qui, selon les dirigeants militaires et les puissances régionales, ouvrira la voie à des élections et à un retour à un régime civil.
Les maliens ont été conviés à se prononcer sur le projet de nouvelle constitution ce dimanche 18 Juin 2023. L’organisation de ce référendum, diversement appréciée par les associations locales et la communauté internationale, est un premier test de la capacité du pays à tenir des élections dans un contexte sécuritaire toujours fragile.
La recette est désormais bien connue des Chefs d’Etats en Afrique : retoucher à la Constitution sur laquelle ils avaient prêté serment soit en faisant sauter le verrou de la limitation de mandat, ou en modifiant la durée initiale du mandat présidentielle pour remettre le compteur à zéro. Le centrafricain Faustin-Archange Touadéra va probablement opter pour la 1ère procédure.
Alors que les religieux musulmans dénoncent la notion de laïcité contenue dans la nouvelle constitution qui sera objet du référendum du 18 juin prochain, les politiques s’ajoutent à la contestation en invoquant l’incompétence des autorités militaires de transition pour conduire ce processus.
La junte au pouvoir au Mali a annoncé ce vendredi, dans un décret lu à la télévision nationale par le porte-parole du gouvernement, la tenue le 18 juin du référendum sur une nouvelle Constitution, initialement prévu le 19 mars mais repoussé.
« La nouvelle date du référendum sera fixée après concertation avec l'Autorité indépendante de gestion des élections et l'ensemble des acteurs du processus électoral », a indiqué le porte-parole du gouvernement.
L’élection référendaire annoncée pour se tenir le 27 juin est reportée « sine die », annonce le Conseil électoral provisoire, officiellement pour des raisons de crise sanitaire liée au coronavirus.