Les conclusions du dialogue national initié par le président Macky Sall au Sénégal révèlent peu ou prou la stratégie politique de celui-ci pour isoler son challenger principal, Ousmane Sonko. Le statut de certains leaders non négligeables de l’opposition comme Idrissa Seck, Karim Wade ou encore Khalifa Sall sera revu et renforcé au détriment du jeune maire de Ziguinchor.
Avant la remise officielle des conclusions du dialogue national à son initiateur, le Chef de l’Etat Macky Sall est revenu sur quelques points fondamentaux sur lesquels les différentes commissions se sont accordées et qui vont certainement provoquer des remous au sein de l’opposition sénégalaise.
D’abord, il ressort de plusieurs documents issus de ce dialogue que sa commission politique a proposé une modification de la loi électorale pour permettre à ceux qui ont été radiés de retrouver leur droit de vote et d’être éligibles. Concrètement, cette mesure vise deux leaders de l’opposition, Karim Wade et Khalifa Sall dont l’éligibilité est remise en cause en raison de condamnations judiciaires en 2015 et en 2018. Avec la révision du code électoral, ceux-ci pourraient clairement recouvrer leurs droits civique et politique.
Toutefois, le cas d’Ousmane Sonko n’a pas retenu l’attention du dialogue national.
Ensuite, la même commission s’est penché sur le statut du « chef de l’opposition », un statut très débattu dans l’espace politique sénégalais depuis l’arrivée du leader du Pastef Ousmane Sonko sur la scène. A ce sujet, le dialogue national aurait tranché pour accorder ce statut à Idrissa Seck, président du parti Rewmi. Cette décision serait motivée par son rang de 2ème aux dernières élections présidentielles dans le pays.
Somme toute, le dialogue national de Macky Sall semble accoucher de résolutions pour mieux diviser l’opposition sénégalaise, ou du moins mieux isoler le leader du Pastef, déjà assigné de fait à résidence.
A ce sujet, le dialogue national aurait tranché pour accorder ce statut à Idrissa Seck, président du parti Rewmi. Cette décision serait motivée par son rang de 2ème aux dernières élections présidentielles dans le pays.
Que dis la loi Sénégalaise sur ce sujet du statut de leader de l’opposition? est ce à travers une élection législative ou présidentielle ?
Ce président pour qui j’avais de l’estime à savoir Macky Sall m’a tout simplement déçu . Le pouvoir a tout juste dévergondé sa vision et voir son état d’esprit mais comme ses prédécesseurs il sera vite rattrapé quand ce pour ne sera plus dans sa main, c’est juste une question de temps
Vrai. Macky Sall a decu tout le monde. C’ est un ananconda embusque qui devient opportuniste avec la guerre en Ukraine car les Europeens se sont rabattues sur les resources petrolieres et gazierre du Senegal donc il faut quelqu’ un qui va leur securiser et garantir leurs interets. Le motus: si ton 3e mandant passe tant mieux et on regarde ailleur au cas contraire il faut remettre quelqu’ un d’ autre en selle: probablement Idrissa Seck, Karim Wade pour noyer Sonko.
Je l’ ecoutais declarer a Paris recemment que le Senegal attise les appetits, allusion a Sonko qu’ on assimile au reseau Russe de destabilisation a cause de ses rethoriques anti-francais.
Attendons de voir mais serieusement, Macky Sall a enormement decu et je conviens avec Ferdinand Ayite que les opposants sont devienent opposants parce qu’ ils sont exclus du system. Sinon, comment expliquer son attitude? Buhari et Mamahadou Issifou ont clairement et publiquement declares qu’ ils ne changeront pas la constitution. Ou est le probleme? Et ils en sont mort?