Une gamine de neuf (9) ans violée, puis tuée, par un quadragénaire le 12 juin dernier à Agoè, au lieu-dit LE0 2000, une banlieue de Lomé. Les Togolais ne décolèrent pas.
Après les organisations de la société civile dont WANEP-Togo, la Coordination des Organisations Féminines du Togo (COFET), qui « réclament l’application rigoureuse de la loi », avait indiqué le webmagazine AFRIKELLES dans un article le 21 juin 2023, Dr Gilbert Tsolenyanu lève la voix à son tour.
Dans un tweet hier jeudi, le Secrétaire général du Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) interpelle le gouvernement togolais, l’Assemblée nationale togolaise, le barreau du Togo, Plan International Togo, l’Unicef, le Pnud, l’agence directrice des Nations unies en charge des questions de santé sexuelle et reproductive (UNFPA), entre autres organisations.
« Depuis quelques jours, le Togo est sous l’émoi du drame de la petite Josiane 9 ans morte des suites d’un viol par un voisin de 47 ans. Devrions-nous attendre l’extrême », interroge Dr Gilbert Tsolenyanu.
« Josiane (prénom de la petite fille violée-ndlr) est morte », s’indigne Gilbert Tsolenyanu. Il poursuit en ajoutant que d’autres Josiane violées « pas que par des voisins, mais par leurs pères, parents ou tuteurs » existent encore. « Il est temps de faire évoluer encore la loi en la matière », lance-t-il.
Le présumé violeur, rappelons-le, a été arrêté d’après les informations.
Par Mawuédem Akotoh