Au Togo, Sœur Marie Pauline Kisita Suka, 57 ans, est la nouvelle supérieure générale des Sœurs de l’Institut Notre-Dame de l’Église (NDE). Elle a été élue par ses pairs lors du chapitre général tenu du 8 au 17 août à Noépé, à 27 km au nord-ouest de Lomé.
Trente ans après sa profession perpétuelle à Noepé, Sr Kisita Suka a rendu grâce à Dieu mardi 22 août pour son élection comme supérieure générale des Sœurs de l’Institut Notre-Dame de l’Église (NDE), la première communauté religieuse autochtone togolaise au sein de laquelle elle a fait ses premiers pas en 1985. « Cette élection est une surprise du Seigneur dans ma vie que j’accueille avec action de grâce comme un service que Dieu me demande », confie-t-elle à La Croix Africa.
Au cours de la messe pontificale qu’il a présidée mardi 22 août en l’église des Saints Pierre et Paul de Noépé, l’archevêque de Lomé, Mgr Nicodème Barrigah-Benissan, a exhorté la nouvelle supérieure en ces termes : « Le Seigneur vous dit aujourd’hui d’avancer au large et de jeter le filet, en toute confiance, Lui qui vous a précédée par sa grâce ».
Sr Kisita Suka, une mère éducatrice
Née le 3 juin 1966 à Agokplame près d’Agou, à 115 km au nord-ouest de Lomé, Kisita Mawufemo Suka est baptisée le 3 février 1969 à Agbélouvé, à 66 km au nord de la capitale togolaise. Dès sa première profession religieuse au sein de cette communauté religieuse, elle assume de nombreuses responsabilités en communion avec ses supérieures. La nouvelle gouvernante est une éducatrice. En effet, Sr Kisita exerce successivement les services de catéchiste, enseignante, directrice de collège puis d’école supérieure, tout en assumant régulièrement la formation des aspirantes et novices, voire de ses paires.
À partir de 1987, cette éducatrice a effectivement servi comme catéchiste puis enseignante au Collège Notre-Dame des Apôtres à Lomé. Elle est ensuite promue directrice de plusieurs établissements parmi lesquels l’Institut technique et l’Ecole supérieure d’administration et de gestion Notre-Dame de l’Eglise à Lomé qu’elle dirige simultanément de 2001 à 2012.
« Après sa profession, Sr Kisita s’est surtout engagée dans le domaine éducatif », confirme Sr Catherine Agnès Mobu, supérieure sortante qui précise que son ancienne assistante générale « a beaucoup contribué à la formation des novices et de ses consœurs ». Pour Gertrude Johnson, religieuse NDE, « Sr Kisita est une femme à la fois douce et ferme, qui aime le travail bien fait ».
« Cultiver l’être religieux »
Parmi les défis de cette congrégation religieuse autochtone créée il y a 71 ans par Mgr Joseph Strebler (1892-1984), la nouvelle équipe composée aussi des Sœurs Marie Gonzaga Johnson, Marie Monique Agbelekpo, Amélie de Souza et Rita du Sacré-Cœur Mokli, note l’amour fraternel en communauté, la mise en commun des biens, la formation et la prise en charge des aînées. « La mise en commun de nos biens selon la règle de saint Augustin et selon le charisme de notre fondateur est le grand défi », insiste Sr Josiane.
Pour plusieurs, « Pauline Kisita est une âme de prière très impliquée dans la vie spirituelle de notre institut, notamment dans les prières d’intercession ». S’agissant de la formation, la nouvelle « Mamagan » (Mère supérieure en ewe) exhorte ses jeunes consœurs à « cultiver leur être religieux pour pouvoir donner Christ aux autres à travers l’apostolat et faire face aux défis actuels du monde ».
africa.la-croix.com
Je m’en fous. Si cela était dans mon pouvoir, j’interdirais toutes les religions étrangėres sur la terre africaine. Ces cultes ne font que du mal ici.
Tout à fait mon frère, celle là, regarde comment elle belle, moi je veux la marier et elle va devenir elle même, c’est à dire une africaine émmancipée des valeurs culturelles africaines pour le bien de l’Afrique toute entière.