S’il est vrai que la corruption est le 2ème sport le plus pratiqué au Togo comme le rappelait le Président de la Cour Suprême, Abdoulaye Yaya, lors de la prestation de serment du nouveau Président de la HAPLUCIA (Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et Infractions Assimilées) il y a quelques mois, elle est concurrencée par un autre fléau qui touche toutes les couches sociales : l’incivisme.
Parmi les déviances qui désagrègent le tissu social au Togo, il faut mettre aux premiers rangs l’incivisme. A tous les niveaux de responsabilités, le manque de dévouement à la « res publica » (chose publique), le déficit de recherche de l’intérêt général, la défense et la protection des biens publics, le défaut de respect des armoiries et des Institutions de la République constituent désormais des attitudes normalisées que personne ne dénonce.
Le constat est réel et il est important de se demander comment les Togolais en sont arrivés à ce stade. Il faut dire que le civisme ou le comportement civique au Togo est devenu une espèce de balle de ping-pong que se renvoient dirigeants et citoyens.
Pour les premiers, ce sont les citoyens qui manquent de prendre soin des biens publics ou de valoriser le pays à l’extérieur. En cas d’inondation par exemple, le gouvernement et tout récemment les élus locaux n’hésitent pas à pointer du doigt l’engorgement des caniveaux par les populations à travers la production de déchets ou la connexion des fosses septiques à ces ouvrages publics.
Du côté des citoyens, l’incivisme est « implémenté » dans le tissu social par la mauvaise gouvernance dont font preuve les gouvernants. Les populations décèlent difficilement la recherche de l’intérêt général ou du bien-être collectif dans la gestion de la chose publique confiée aux gouvernants.
Comme une sorte de boomerang, les citoyens répondent à l’incivisme des dirigeants par de l’incivisme, d’où le malheureux paradigme « chacun s’assied, Dieu le pousse ».
Seulement, avec ce sport national qu’est l’incivisme, le Togo risque de demeurer à la traine en matière de développement économique, infrastructurel et humain. Chacun à son niveau de responsabilité se doit d’agir pour sauver le pays.
Comme le disait l’archevêque de Lomé Mgr Nicodème Barrigah, que chacun fasse sa part. il est important que les uns et les autres puissent un tant soit peu prendre conscience de ce fléau qu’est l’incivisme. C’est vrai, elle a vraiment pris naissance dans les années 90, effet collatéral d’une démocratie mal comprise d’une certaine masse populaire qui pensait que la liberté était synonyme du libertinage. On avait le droit de faire tout ce qu’on voulait, sans se soucier de personne. Malheureusement, les calculs politiciens n’avaient pas vraiment aidé la population à tirer de tout ceci le vrai de l’ivraie. Aujourd’hui, l’eau à couler sous le pont, avec la décentralisation, amorcée depuis quelques années devait permettre de mieux sensibiliser les citoyens. Faire comprendre à chacun des administrés que leur rôle dans la municipalité était important, chacun devrait œuvrer pour le bien-être de la communauté. La salubrité des villes et campagnes à terme doit améliorer les conditions de vie des populations et faire évoluer les mentalités, quand le citoyen togolais prendra conscience qu’il ne faut pas jeter les ordures partout de peur de boucher les conduits d’égouts et autres désagréments qui peuvent conduire à des inondations, là on pourra dire qu’on a réussi. Mais tout cela se fera progressivement. Comme le dit l’adage les habitudes ont la peau dure.
C’est là ou je rêve d’une dictature à la rwandaise. On a a Agoe les caniveaux remplis de dechets et que jettent les boutiquiers et les riverains qui vident leurs eaux usées dedans. Dans d”autres dictatures en a instauré les travaux d’intérêt public pour réparer les routes et aménager les quartier car attendre tout de l’Etat c’est irréaliste
Il faut mettre en place dans chaque commune une brigade pas forcément militaire (mixte par exemple) de contrôle de la circulation, de la propreté, pour sensibiliser d’abord, puis distribuer des amendes salées aux contrevenants aux règles ! Ça va aussi créer des emplois hein? Il faut aussi mettre sur pied des journées nationales de salubrité publique (villes propres par exemple) auxquelles tout le monde participey compris les membres du gouvernement, les députéset les elus locaux. Mais il faut quand même reconnaître que si l’autorité n’est pas légitime, comme c’est le cas du régime dictatorial de Faure Dracula zieux hooonnn de hibou GNASSINGBE, les citoyens ont du mal à suivre leurs consignes.
Si on distribue des amendes aux contrevenants vous serez les tous premiers à dire qu’il y a pas à manger… dictature.
Une Société ne fonctionne sans un minimum de régle y compris chez les blancs que vous enviez mais insultez. Il faut dire que nos compatriotes africains ont horreur d’hygiène, parcourez le monde voir tous ces gens, c’est une maladie commune. Tristep !!
J’ai dit qu’il faut prendre le temps de sensibiliser d’abord hein??? Avant de passer à la répression des incivilités looo !!!!
on a besoin de te sensibiliser pour que tu sois propre dans ta maison et dans ton quartier? tu le fais pour qui?