L’institution de défense des droits de l’homme a organisé plusieurs activités marquant la célébration du 75è anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) au Togo. A Kara, un concours doté de prix a été organisé.
La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a organisé du 4 au 10 décembre une série d’activités dans le cadre du 75è anniversaire de la DUDH sur l’ensemble du territoire national.
Dans la ville de Kara, la deuxième édition du concours baptisé « Grand Prix de la CNDH » a été organisée dans cette optique. In fine, c’est l’équipe n°2 de la Faculté de droit et des sciences politiques qui est repartie avec le premier prix.
La compétition s’est déroulée autour du sous-thème « Dignité, liberté et justice pour tous ». Et a mobilisé les équipes N°1 et 2 de Faculté de droit et des sciences politiques, la FLESH de l’Université de Kara, le CIB-INTA, l’Institut supérieur Monseigneur (ISM) Bakpessi et l’Institut supérieur de management (ISM) Adonaï, eux, viennent du privé.
Les impétrants ont répondu à des questions relatives à la Déclaration universelle des droits de l’homme, à la CNDH, aux instruments et mécanismes des droits de l’Homme en droit général et des droits catégoriels en particulier, etc.
Un jury, composé de trois membres, et présidé par Djanguenane Likriman, le président du Tribunal de grande instance de Kara, a départagé les candidats, attribuant le premier prix à l’équipe n°2 de la Faculté de droit et des sciences politiques de l’Université de Kara (UK).
A la fin de la remise des prix et distinctions, Yaovi Sronvie, le président de la CNDH, a tenu à réitérer sa « gratitude aux premiers responsables, aux enseignants chercheurs, aux professeurs de l’UK et des universités privées de la Kara, ainsi qu’aux étudiants pour leur engagement dans la promotion des droits humains ».
De son côté, Gilles Adouga, le chef-division droits civils et politiques et droits économiques socio-culturels à la CNDH, a souligné que « la particularité de ce concours est de sensibiliser, d’informer, d’éduquer et de renforcer la culture des droits de l’Homme dans les milieux estudiantins afin de permettre aux étudiants de reconnaître d’abord leurs droits, de pouvoir les défendre en cas de viol et de vulgariser la DUDH ».
Membre de l’équipe 2 lauréate, Amewouho Akoéli, auditrice en Master 2 contentieux judiciaires à l’Université de Kara, a confié que cette « initiative de la CNDH à Kara est louable » parce que, ajoute-t-elle, elle permet aux « étudiants de s’imbiber davantage des droits de l’Homme, de tous les corolaires qui s’y attachent et de juger de nos capacités sur la question des droits de l’Homme ».
L’organisatrice et les participants se sont séparés espérant que ce concours contribuera au renforcement de la protection des droits de l’homme en terre togolaise.
Toujours dans le cadre de cette commémoration, la CNDH a pris part à la nuit des droits de l’homme et au gala de football pour les droits de l’homme (respectivement les 9 et 10 décembre), une initiative du Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT).
Et ce n’est pas. La CNDH a organisé le 8 décembre à Lomé un atelier de réflexion sur la mise en œuvre de l’article 5 de la DUDH. Avec l’objectif d’évaluer le parcours effectué en matière de prévention et de lutte contre la torture, 75 ans après l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’homme.
A son siège à Lomé, le lundi 04 décembre 2023, la Commission nationale des droits de l’homme a échangé avec Robert Kotchani, le représentant régional p. i. du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme pour l’Afrique de l’ouest.
En concertation avec le CACIT et le Bureau régional de l’Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (BRAO-HCDH), la CNDH a organisé une séance de sensibilisation au profit de 400 étudiants de l’Ecole supérieure de gestion, d’informatique et des sciences (ESGIS-Togo). C’était le 4 décembre à Lomé. Une occasion pour la délégation de la commission de leur présenter ses missions et les modalités de la saisine de la CNDH, entre autres.