Le président du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio a abordé il y a quelques heures, l’actualité sociopolitique au Sénégal. Lire son intervention!
Togo 2005, Sénégal 2024, d’un coup d’Etat à l’autre
Il y a 19 ans débutait l’histoire d’un grand carnage dont les conséquences continuent jusque maintenant dans toute l’Afrique de l’Ouest. Le 5 février 2005, la mort du Général Gnassingbé Eyadéma est annoncée. Aussitôt, envers et contre tout, des généraux imposent son fils Faure Gnassingbé à la tête de l’Etat, après de multiples modifications de la Constitution.
Sous la pression de la rue et du tollé général, particulièrement de la part d’Alpha Oumar Konaré, alors président de la Commission de l’Union Africaine, il quitte précipitamment la fonction de chef d’Etat et met en place un intérimaire. Des élections sont alors organisées dans le tumulte et Faure Gnassingbé est déclaré vainqueur, après des fraudes massives. Une élection pour habiller le coup d’Etat.
C’est subtil, mais personne n’est dupe. La protestation populaire est réprimée dans le sang et les organisations de défense des droits humains dénombrent plus de 1.000 morts. La CEDEAO valide cette parodie d’élection et ferme les yeux sur l’extrême violence.
Deux décennies plus tard, Faure Gnassingbé est toujours au pouvoir et sa majorité à l’Assemblée nationale vient d’annoncer, en décembre 2023, une proposition de loi pour réviser la Constitution, histoire de remettre les compteurs à Zéro pour une présidence à vie. . .
L’interruption brutale du processus électoral au Sénégal en 2024 est aussi une conséquence directe de cette forfaiture togolaise cautionnée par la CEDEAO il y a vingt ans. Ce désordre doit prendre fin.
Gamesu
Nathaniel Olympio
Président de Kekeli
Cercle d’Etudes Stratégiques
Sur l’Afrique de l’Ouest
Encore un cancre qui joue les stratèges avec les illettrés dont regorge l’Afrique.
Leurs organisations des droits de l’homme bidon par l’ONU, fonctionnarisée laquelle sous-traite ses Missions. M. N. Olympio était présent sur le terrain pour comptabiliser*+1000 morts. Que dit-il des ratonnades et autres brimades reçus par des comptriotes dans certains villages et régions à la mort du Président Eyadéma? Silence radio!
En 2005 les militaires ont fait un bon job compte tenu des circonstances de l’époque et la félonie d’une certaine opposition à franchir les frontières dès la moindre alerte. Dans votre sophisme habituel continuez à tromper votre auditoire de vos analyses à 2 sous sur le Togo. Comparatif intenable !!