Depuis sa nomination à la tête de l’Université de Lomé, le Professeur Adama Kpodar multiplie les décisions qui suscitent la polémique au sein de la communauté universitaire. Après l’interdiction illégale de la grève du personnel administratif, c’est au tour de la convocation en conseil de discipline de l’étudiant Bandigou Bertin, suivie de son annulation, qui soulève des questions sur le zèle inutile du président de l’UL.
Bandigou Bertin, étudiant à la Faculté de droit de l’Université de Lomé, devait initialement comparaître devant la Commission des affaires disciplinaires le lundi 22 avril 2024. Cette convocation faisait suite à une saisine de la commission disciplinaire par le président de l’Université, le Professeur Adama Kpodar, qui reprochait à l’étudiant d’avoir « enfreint les règles de fonctionnement de l’Université ». Cependant, aucune précision n’a été donnée sur les règles enfreintes par l’étudiant.
L’opinion publique a rapidement établi un lien entre cette convocation et une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, dans laquelle l’étudiant exprimait son désaccord avec la nouvelle constitution lors d’une séance de sensibilisation sur le campus. Bien que l’on puisse reprocher à l’étudiant son appel à la révolte, il est important de souligner que l’université est le lieu par excellence du débat contradictoire et de la libre expression des idées.
En amenant un sujet aussi controversé que la modification constitutionnelle au sein de l’Université, les initiateurs doivent s’attendre à des débats et des opinions divergentes. Il est inacceptable de sanctionner un étudiant pour avoir exprimé son opinion sur un sujet d’intérêt national. Au lieu de s’en prendre à l’étudiant, il serait plus judicieux d’encourager le débat et la confrontation des idées. « Le Doyen de la faculté de droit nous révèle en fait à travers cette note que la convocation de l’étudiant au conseil de discipline n’était pas son initiative et son annulation non plus. En clair c’est Adama Kpodar le défenseur impénitent de la nouvelle constitution faurique qui voulait immoler l’étudiant », peste Ferdinand Ayité
La convocation de Bandigou Bertin, finalement annulée, témoigne d’un « zèle » inutile de la part du président de l’Université de Lomé et d’une volonté de museler la liberté d’expression au sein de l’institution. Il est essentiel que les responsables universitaires promeuvent un environnement propice au débat et à l’échange d’idées, plutôt que de recourir à des mesures disciplinaires infondées et disproportionnées.
J’avais regardé d’un œil amusé et admiratif le jeune Bertin Bandiagou qui en vérité est beaucoup plus courageux, beaucoup plus fiable et plus sincère que ses professeurs bardés de toutes sortes de diplômes, et qui servent pourtant de marche-pied à la dictature, par leur couardise. Force à toi!
Les organisations et partis politiques qui ne participent pas aux élections ne devraient pas rester assis à regarder passer le train.
J’avais dit qu’il faudrait déclarer au moins 50 manifestations dans les délais ( rassemblements sit-in ou autres formes de manifestations).
J’avais dit aussi que les états-majors doivent se concerter pour les stratégies. Donc je ne vais pas rentrer dans les détails.
Il faut être devant l’Assemblée Nationale dès le matin du 30 Avril, lendemain du scrutin pour se faire entendre. C’est indispensable!
Je me souviens encore comme hier de 2014. Mon collègue Burkinabè, Philippe, assis à ma droite qui m’annonce en plein midi: “Ils ont pris la présidence, Blaise est en fuite”. Comme une blague, l’affaire de modification de la constitution a emporter Blaise Compaoré.
Alors je pose la question: De quel bois sont faits les togolais ? Ceux qui n’ont pas pu s’inscrire sur les listes électorales peuvent déjà commencer à manifester.
Au lieu de vous en prendre aux Burkinabè qui sont au Togo, vous savez PARFAITEMENT ce que vous avez à faire!!!