Le Togo a réalisé des avancées notables dans le secteur de la santé, avec un taux d’accessibilité qui a grimpé de 71 % en 2020 à 90,7 % en 2023, d’après les données gouvernementales.
Cette amélioration significative (sur le papier) est le résultat de plusieurs initiatives stratégiques, se targue le gouvernement togolais.
Par exemple, le programme Wezou initié par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a apporté une aide cruciale à plus de 400 640 femmes enceintes, facilitant 221 802 accouchements, ce qui témoigne des efforts pour améliorer la santé maternelle et infantile.
En outre, le pays a mis en œuvre une politique de recrutement dynamique, intégrant plus de 2 500 professionnels de la santé dans le système.
Parallèlement, la capacité d’accueil des infrastructures sanitaires a été renforcée par la construction d’un hôpital national de référence, six hôpitaux mère-enfant (dont trois déjà achevés), et 86 nouvelles formations sanitaires.
De plus, 60 établissements de santé ont été rénovés, incluant la réception de 47 Unités de Soins Primaires (USP) dans le cadre du projet de Service de Santé Essentiels de Qualité pour la Couverture Sanitaire Universelle (SSEQCU) doté de 40 milliards de FCFA.
D’autres projets incluent la réhabilitation et l’équipement des centres de santé préfectoraux et régionaux pour un coût de 7,36 milliards de FCFA.
Le Projet Ellipse, quant à lui, vise à moderniser les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) de Lomé et de Kara, avec un financement de 67 milliards de FCFA.
Précisons que ces données sont issues du rapport 2023/2024 du PNUD sur l’IDH mettent en évidence la constante évolution du Togo dans l’espace UEMOA.