Suite à une publication de RFI ce dimanche 24 décembre 2023 concernant la médiation en cours pour la transition au Niger, les autorités nigériennes ont vivement réagi. La junte dément l’information selon laquelle les derniers entretiens entre la délégation de la CÉDÉAO et les autorités de transition du Niger auraient fixé une transition de 15 à 18 mois.
Alors que RFI citait “des sources au cœur de la médiation” déclarant que la CEDEAO aurait recommandé une transition de 15 à 18 mois, en opposition à la proposition initiale de la junte, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) et le Gouvernement nigériens ont qualifié les informations relayées par RFI et France 24 d'”allégations mensongères” et ont dénoncé une “entreprise de désinformation” orchestrée par les autorités françaises.
“Il s’agit, en vérité, d’une entreprise de désinformation et d’intoxication des opinions savamment orchestrée par les autorités françaises à travers leurs médias. Ceci, à un moment où les derniers militaires français viennent de quitter le territoire nigérien, et dans le seul but de distraire les Nigériens en alimentant des polémiques stériles, pour les diviser et les amener à se désolidariser du CNSP et de son Gouvernement “, lit-on dans un communiqué du gouvernement militaire.
“En tout état de cause, depuis l’avènement du CNSP au pouvoir le 26 juillet 2023, les autorités de la transition ont fait le choix de communiquer directement et régulièrement avec le peuple nigérien pour lui rendre compte de toutes les questions d’intérêt national. C’est dans cette optique que s’inscrivent les entretiens exclusifs, dans nos langues nationales, accordés par Son Excellence le président du CNSP, chef de l’État, à des journalistes nigériens des médias publics”, ajoute le communiqué.
En conclusion, Niamey réitère l’engagement du président du CNSP, le général de brigade Abdourahamane Tiani, “à prendre en compte les propositions du peuple nigérien souverain” lors du dialogue national inclusif pour déterminer la durée de la transition, affirmant agir dans l’intérêt supérieur du Niger et de son peuple.
La vermine coloniale continue à manipuler nos institutions pour ne pas quitter réellement le Niger et son uranium. Là, elle est tombée sur un os dur.