Faure Gnassingbé est au pouvoir depuis presque deux décennies, à la suite de la mort de son père en 2005, après avoir piétiné un tapis de cadavres. A moins de deux ans de la présidentielle, prévue entre février et avril 2025, ses partisans claironnent déjà fièrement qu’il peut encore s’octroyer cinq années supplémentaires. Habile manœuvre, alors que la concentration des pouvoirs est passée progressivement entre les mains de l’Exécutif.