HSGF contre l’exploitation des ressources minérales dans Togoland Occidentale

La Homeland Study Group Foundation (HSGF), l’un des groupes réclamant l’indépendance de la partie occidentale de l’ancien Togoland, dénonce l’exploitation des ressources minérales sur leur territoire, un acte que les militants jugent illégal.


« Nous souhaitons informer le grand public qu’il est illégal pour toute entité dans le Ghana d’aujourd’hui de commencer toute exploitation de minerais dans n’importe quelle enclave du Togoland Trans Volta/Togoland Britannique, aujourd’hui Togoland Occidental. En effet, l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui a mandaté la Grande-Bretagne pour NOURRIR le Territoire en un pays à part entière, a placé un embargo sur toute estimation ou exploitation des ressources minérales dans le mandat », a déclaré le groupe dans un communiqué de presse publié lundi.

Selon eux, le fait est qu’en 2014, un groupe de chefs et d’individus qualifiés de « VOLTA CHIEFS » l’ont confirmé dans une lettre qu’ils auraient écrite aux Nations Unies pour exiger la levée de l’interdiction d’exploitation des ressources minérales de le Togo occidental. Ladite lettre qui a été publiée par GNA le 14 juillet 2014, énumérait de nombreux minéraux de la terre qui s’étend de Keta dans la région de la Volta à Bawku dans la région du Haut Ghana oriental.

«Après la soi-disant demande du forum à l’ONU, nous n’avons jamais reçu aucune information sur les résultats, que l’ONU ait répondu ou non à leur demande. Il sera dans l’intérêt de tous que ce document ou cette réponse de l’ONU soit publié au même titre que la demande a été publiée pour que la population sache ce qui s’est passé », lit-on dans le communiqué de presse.

« Nous souhaitons en outre réitérer que le territoire du Togo occidental qui, grâce aux manœuvres de la Grande-Bretagne, est devenu une entité du Ghana d’aujourd’hui reste une entreprise illégale et une confirmation du GÉNOCIDE par la Grande-Bretagne dans le Togoland occidental pendant la Première Guerre mondiale.
En effet, l’intention initiale de la France et de la Grande-Bretagne était d’ajouter les “ TOGOLANDS ” divisés à leurs colonies déjà acquises du Dahomey et de la Gold Coast respectivement, mais la Société des Nations n’était pas d’accord et les a plutôt mandatés pour s’assurer que les territoires deviennent un pays à part entière leur donnant toute la logistique et les structures nécessaires qu’une nation devrait avoir», ajoute le document.

Cette réaction du Conseil exécutif de la Homeland Study Group Foundation (HSGF) et de la direction du Conseil de gouvernance du Togo occidental (WTLGovCO) intervient après quelques reportages des médias ghanéens le 18 août 2022 sur une exploitation du minerais de fer dans la région d’Oti. Une région qui était aussi dans la partie appartenant à l’ancien Togoland, partageant la frontière avec la Côte d’Or (Gold Coast).

Selon la presse, un total de 10 blocs de minerais de fer dans la région d’Oti ont été attribués à des investisseurs sélectionnés par la Ghana Integrated Iron and Steel Development Corporation (GIISDEC) pour entreprendre des études géo-scientifiques.

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