« Tigre Révolution », c’est l’affaire qui a défrayé la chronique au Togo en novembre 2019. Le dossier n’est pas clos, il est porté devant la Cour de justice de la CEDEAO par l’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO).
Jeudi 16 février 2023, au cours d’une première audience à Abuja au Nigéria, les avocats des accusés ont pu défendre leurs clients. Mais c’est le 6 avril prochain que la Cour de justice de la communauté va délibérer.
Interrogé par nos confrères de la radio Zéphyr, le responsable de l’ASVITTO grâce à qui cette affaire est devant la Cour de justice de la CEDEAO, se montre confiant.
« La position de la Cour sera connue le 6 avril prochain. C’est à cette occasion qu’on verra si c’est l’Etat togolais qui a raison ou ce sont les personnes arrêtées qui ont raison. A l’ASVITTO, ce que nous pouvons faire, c’est que nous allons continuer par inviter les autorités gouvernementales à attendre raison pour libérer ces personnes qui ont été arrêtées, qui se sont vu brimer dans leurs droits, avec tout ce que nous savons par rapport aux actes de tortures qu’ils ont subi jusqu’à ce jour. Pour tous ceux qui sont morts, l’Etat a tout le temps d’ici 06 avril pour amorcer une réparation de tous ces dommages qu’il a causé », a indiqué Kao Atcholi, président de l’ASVITTO.
Suivez l’intervention de Kao Atcholi sur la radio Zéphyr