Togo-Cas d’accidents-La LCT fait des recommandations
La recrudescence des cas d’accidents sur les routes togolaises inquiète la Ligue des consommateurs du Togo (LCT). Mardi, l’organisation a manifesté cette inquiétude à travers un plaidoyer.
La recrudescence des cas d’accidents sur les routes togolaises inquiète la Ligue des consommateurs du Togo (LCT). Mardi, l’organisation a manifesté cette inquiétude à travers un plaidoyer.
C’était l’émoi au quartier Gbeyendzi (canton de Bè, Golfe 1) ce mercredi 15 décembre 2021. Les habitants ont été témoins d’un acte macabre d’un homme envers sa femme.
Après Jean-Paul Oumolou, après les journalistes Ferdinand Ayité, Joël Egah et Isidore Kouwonou, voici Fovi Katakou qui vient d’être ravi par le pouvoir togolais. Le régime de Faure Gnassingbé continue sans surprise et sans aucune entrave son entreprise de musellement du peuple. Les figures razziées ont toutes en commun d’avoir de la visibilité sur les médias modernes et les réseaux sociaux difficilement contrôlables par l’oligarchie maffieuse qui a fait main basse sur le Togo.
La Conférence des Évêques du Togo suit de près la situation sociopolitique qui prévaut au Togo. Dans un nouveau communiqué, l’organisation se dit préoccupée par cette série d’arrestations de personnes observée dans le pays. Car selon les Évêques, elle crée dans “les familles et les communautés, la désolation et des rancœurs préjudiciables à la paix et à la cohésion sociale”. En quête permanente de la paix des cœurs, la Conférence plaide pour la libération des personnes interpellées.
Le Conseil des ministres a décidé ce jour que l’établissement de l’acte de naissance sera gratuit à compter de janvier 2022. C’est là une décision importante qui va dans le sens de la lutte que nous menons pour que chaque citoyen dispose gratuitement d’une carte nationale d’identité.
Demander une mise en liberté de Ferdinand Ayité et de Joël Egah répond pour moi à deux convictions personnelles. La première est que Ferdinand Ayité, comme d’autres journalistes, constitue un des piliers qui soutiennent notre démocratie vacillante. On peut aimer le directeur du journal l’Alternative ou le détester, mais on doit reconnaitre que son opiniâtreté et son enthousiasme font de lui une des sentinelles de la liberté de presse au Togo. Son engagement est total, et sa vigilance l’emporte souvent sur ses excès, qui existent aussi, comme chez nous tous.
Ce qui se passe aujourd’hui dans notre pays du point de vue de la persécution de tous ceux qui pensent autrement que ceux qui prétendent nous diriger, ressemble plutôt à de la panique. L’impression que tout observateur lucide pourrait avoir sur cette façon de montrer ses muscles de façon disproportionnée et désordonnée de la part du pouvoir togolais, est bien sûr le manque d’assurance au sein de l’autorité dirigeante.
Lettre ouverte à Monsieur Pius Kokouvi AGBETOMEY, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation.
Le Pacte Socialiste Pour le Renouveau (PSR) condamne fermement l’arrestation des journalistes Ferdinand Ayité, Directeur de publication du journal L’Alternative et de Joël Egah, Directeur de publication du journal Fraternité, placés sous mandat de dépôt pour propos mensongers. Pour la formation politique du Prof. Agrégé WOLOU Komi, cette situation traduit un “musèlement de la presse dans un contexte de violations croissantes des droits fondamentaux dans notre pays”. Aussi, dénonce-t-elle, la détention de l’activiste Fovi Katakou car selon ce parti de l’opposition, “la banalisation des détentions ternit l’image de notre pays et discrédite les institutions étatiques”. En conséquence, le PSR invite le gouvernement togolais à revenir sur le droit chemin. Un appel lancé par le Prof Wolou à travers un communiqué dont nous vous proposons lecture.
Seize (16) des 891personnes testées sont positives portant le nombre total de cas positifs à 26416.