Angola-Retour discret de l’ex-président José Eduardo dos Santos au pays
Après deux annéeas passées en terre espagnole, officiellement pour des raisons médicales, José Eduardo dos Santos est rentré à Luanda, capitale de l’Angola.
Après deux annéeas passées en terre espagnole, officiellement pour des raisons médicales, José Eduardo dos Santos est rentré à Luanda, capitale de l’Angola.
Sous prétexte du Covid-19, le gouvernement a encore pris des décrets insensés, ce 10 octobre 2021, qui ne prennent pas en compte des catégories entières de citoyens qui sont empêchés d’exercer le métier qui les fait vivre.
Dans un article publié par Jeune Afrique, l’ancien président guinéen Alpha Condé a confié qu’il n’a jamais voulu briguer un troisième mandat présidentiel. Il précise les circonstances qui l’ont poussé à franchir le Rubicon.
«…D’autres de leurs espèces en Afrique de l’Ouest comme Centrale sont encore sur la longue liste d’attente. Pour l’instant ils planent, ils sont dans leurs palais, convaincus qu’ils sont à l’abri du danger; mais de quelle manière vont-ils atterrir ? À la manière d’Idriss Itno Deby, ou d’Alpha Condé ou d’IBK ? L’avenir nous situera. Le métier de dictateur est très risqué et les peuples s’en sortent toujours vainqueurs. Ainsi finissent les bouffons et autocrates », L´Alternative N°967 du 07 septembre 2021
Le Conseil des Ministres du Gouvernement légitime du Togo s’est réuni le vendredi 10 septembre 2021 en sa 43ème session ordinaire sous la présidence de SE Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo, Président de la République Togolaise.
La session s’est ouverte dans une ambiance conviviale, ce qui augure d’un bon rendement pour le bien de toutes les parties prenantes.
Par un dimanche ordinaire, le « professeur-président » a été déposé par le légionnaire qu’il était allé lui-même chercher à l’étranger, pour créer des forces spéciales censées le protéger des aléas du pouvoir. L’histoire dira si Alpha Condé a été meilleur ou pire que Sékou Touré et Lansana Conté, les deux premiers présidents de la Guinée, sur le dos de qui il s’était bâti, à bon marché, une réputation d’opposant et de démocrate.
L´Afrique se décrédibilise tout le temps par ses propres dirigeants et ça fait très mal quand on est Africain et vit en Europe. En tant que fils de l´Afrique on le ressent très mal. Lorsqu´on fait des lois et ceux qui sont censés garantir leur applicabilité et respectabilité, ce sont ceux-là mêmes qui les violent, on peut se demander s´ils sont vraiment sérieux avec eux-mêmes? Comment voulez-vous que les blancs nous respectent ou nous prennent au sérieux? Posez-vous-mêmes ces questions. Je pense que les dirgeants africains doivent faire examen de conscience. Ils retardent délibérément l´avancement du continent. Ils doivent se remettre en cause et se poser des questions sur l´avenir du continent et le rôle qu´ils jouent pour leur pays.
Cela serait naïf, ou alors cela relèverait d’un esprit ayant une mauvaise observation de la scène politique africaine ou du moins de l’évolution, depuis des siècles, des relations de l’Afrique avec le reste du monde, pour jurer qu’il n’y aurait plus de coups d’État dans nos pays, de notre temps.
Malgré, le processus de démocratisation enclenché en 1990, le putsch, un mal qui sévit depuis les Indépendances, reste d’actualité en Afrique de l’Ouest. En 30 ans, l’Afrique de l’Ouest a connu plus de 25 coups force ou tentatives de coups de force. Considéré à juste titre comme une entorse au processus démocratique, le coup d’Etat est désormais accueilli avec des critiques moins virulentes qu’il y a quelques années.