C’est vrai, l’Alliance des États du Sahel (AES) est loin d’être un havre de prospérité économique et politique. D’ailleurs, ses détracteurs ne cessent de rappeler les conditions de vie difficiles, la cherté des produits de première nécessité, les restrictions qui pèsent sur les libertés des individus, des hommes politiques, des journalistes etc. L’absence d’élections démocratiques y renforce le tableau d’une gouvernance autoritaire, nourrissant les critiques et les comparaisons avec le Togo. On s’empresse d’assimiler les deux situations: pas d’élections libres, des libertés réduites, une économie sous pression. Autrement dit, l’AES et le Togo, c’est du pareil au même.