Après cette nouvelle autorisation de sortie du territoire des militaires au pouvoir, Alpha Condé a quitté Conakry samedi matin « à bord d'un vol spécial en destination de la Turquie », renseigne Africaguinee.com, un autre journal local en ligne.
« Je confirme avoir été giflé par le ministre. Je me sens un peu bien parce que j'ai pris des produits. Il m'a giflé dans mon bureau. L'acte s'est passé aux environs de 14 heures », a confié le capitaine Aboubacar Soumah à Africaguinee.
« Le procureur général près la Cour d’appel de Conakry (Alphonse Charles Wright-ndlr), a donné des instructions aux fins de poursuite judiciaire par voie de dénonciation contre l’ancien chef de l’Etat et nombre de ses anciens collaborateurs », renseigne le site guinéen ledjely.com.
Néanmoins, le communiqué lu par la porte-parole du CNRD, le lieutenant-colonel Aminata Diallo, souligne qu’Alpha Condé « demeurera à l’actuelle résidence de son épouse jusqu’à l’achèvement des travaux de reconstruction de son domicile privé. »
Selon le journal en ligne guinéen, une des fidèles chrétiennes ont retrouvé le nourrisson a expliqué avoir vu « une femme assise sur le banc avec un bébé et un plastique bleu où se trouvaient les habits du bébé (…) ».
« Le retour hier vendredi, 8 avril d’Alpha Condé à Conakry a été obtenu non sans douleur par la junte », renseigne Media Guinée. « Nous avons en effet consulté des documents officiels qui ont justifié à tous égards qu'Alpha Condé a été renvoyé de force dans son pays », renchérit, pour sa part, aconakrylive.
La victime, Aminata Sylla étudiante en Sociologie à l’Université de Kindia a été retrouvé poignardée à mort devant chez elle. Elle revenait d’une soirée dansante.
« On était sept (7), mais ce n’est pas tout le monde qui a abusé d’elle, c’est moi et trois autres qui l’ont touché, nos deux autres amis étaient en train de filmer avec le téléphone (…) », a avoué un des jeunes agresseurs.