À présent, le deuxième coup d’État de l’année est totalement consommé au Burkina. Il a suffi d’une petite semaine aux putschistes pour faire l’unanimité autour d’eux. Même la Cédéao, pourtant chahutée et vilipendée à Ouagadougou, a entériné, de fait, ce putsch. Ne doit-on pas en déduire qu’en Afrique, certains coups d’État sont acceptés, parfois même souhaités par les populations ?
Neuf mois après son coup d’État contre Roch Marc Christian Kaboré, le lieutenant-colonel Damiba a donc été, à son tour, renversé par ses propres camarades.
Dans la matinée de ce vendredi 30 septembre 2022, des coups de feu ont été entendus dans la capitale du Burkina Faso. S’agit-il d’un nouveau d’Etat dans un pays dirigé par des militaires ?
Je viens de lire le long message que Blaise Compaoré a adressé en ce jour à ses compatriotes, demandant pardon à ces derniers, spécialement à celui qu'il continue, cynique, d'appeler son frère et ami, Thomas Sankara.
L’ex-président burkinabè pourrait dans les tout prochains jours retourner au bercail, à Ouagadougou, dans le cadre de la réconciliation voulue par les autorités actuelles du Faso.
Une coalition d'organisations de la société civile burkinabé a organisé un rassemblement dimanche, pour demander la fin de la coopération militaire avec la France.
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a sans surprise suspendu le Burkina Faso de l'instance à l'issue d'un sommet extraordinaire tenu ce vendredi 28 janvier 2022.
Depuis qu’il a pris le pouvoir après le renversement du régime de Rock Marc Christian Kaboré, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo s’est prononcé pour la première fois ce jeudi 27 janvier.
« Le problème avec les mutineries militaires, c'est que lorsqu'elles commencent, elles sont obligées d'aller jusqu'au coup d'état militaire, faute de quoi les auteurs seront traduits en justice », relève-t-il dans une publication Facebook ce lundi.
La Police Municipale de la ville de Ouagadougou a démantelé le 15 septembre dernier, un site d'abattages clandestins d'animaux de boucherie dans le quartier Toyibin à l'arrondissement n°05. Cette énième action de la Police Municipale vise à préserver la santé des consommateurs et à lutter contre l'introduction d'aliments impropres à la consommation dans la chaîne alimentaire.