L’alternance par les urnes ou par les armes
Une peur panique doit gagner les palais et le club des chefs d’Etat de la CEDEAO. L’institution régionale traverse depuis quelques mois une zone de turbulences. Pas que. Tout le continent, les satrapes qui restent sourds aux aspirations profondes de leur peuple et qui s’accrochent d’années en décennies au pouvoir, par les fraudes et les hold-up électoraux, la force brute, la violence, la corruption, l’achat massif des consciences, bref le coup d’Etat permanent.