L’ancien ministre notamment de la santé, un des caciques de l’Union pour la République (UNIR), a rejoint la terre de ses ancêtres ce mercredi 13 juillet à la suite d’une maladie. Qui fut-il vraiment ?
La vieillesse n’est pas synonyme de sagesse ; même les idiots vieillissent. On a eu la preuve jeudi dernier lors du lancement des activités des dix ans du parti au pouvoir. Emporté par le déni de la réalité, le président du mouvement des sages UNIR déclare qu’il n’y a pas d’opposition constructive au Togo.
L’opposition togolaise a abandonné. Ces propos du Président des sages (sic) UNIR, Charles Kondi Agba, jeudi dernier dans le cadre de la célébration du 10 anniversaire de l’Union pour la République (UNIR), la tôlerie peinture du Rassemblement du peuple togolais (RPT), résonnent encore dans des têtes. Dans certains milieux, ils sont même vécus comme une provocation en règle à l’endroit de ces hommes et femmes qui, à leur corps défendant et avec les moyens du bord, essaient d’entretenir la flamme de la contestation et la maintenance de l’opposition. Pas du tout à tort, lorsqu’on considère la part de responsabilité et les misères faites aux opposants et/ou simples contestataires du régime de façon générale.
Samedi dernier, le président du parti des Togolais, Nathaniel Olympio est intervenu sur la récente sortie de Charles Kondi Agba à l'occasion des 10 ans du parti ou pouvoir. Et au cours de cette célébration, le président des Sages de l’Union pour la République (UNIR) a abordé la situation politique du pays. Pour l'ancien ministre, il n'y a plus d'opposition au Togo. A l'en croire, l'entité a abandonné la lutte. Des propos qui font dire à l'opposant togolais Nathaniel Olympio que le pays a atteint le paroxysme avec le régime.
Le fait de s'inquiéter du fait qu'il n'existe pas d'opposition constructive dans notre pays, implique que l'existence d'une opposition constructive est un besoin vital pour une démocratie.