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Afrique de l’Ouest / 3e mandat: L’autre coup d’Etat qui déstabilise

Recourir aux armes et déchoir un dirigeant ou un pouvoir en place, c’est la mode ces dernières années en Afrique, de l’ouest notamment. Le Burkina occupe l’actualité, avec le second putsch en l’espace de huit mois ayant vu évincer le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Damiba samedi dernier. Mais à côté de cette manière rustre curieusement acclamée par les fameux panafricanistes de la toile, il existe une autre forme de coup d’Etat plus pernicieuse sinon autant mais que l’on passe souvent par pertes et profits…

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Burkina Faso-À l’heure des grands questionnements

À présent, le deuxième coup d’État de l’année est totalement consommé au Burkina. Il a suffi d’une petite semaine aux putschistes pour faire l’unanimité autour d’eux. Même la Cédéao, pourtant chahutée et vilipendée à Ouagadougou, a entériné, de fait, ce putsch. Ne doit-on pas en déduire qu’en Afrique, certains coups d’État sont acceptés, parfois même souhaités par les populations ?

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Coups d’État militaires : Et si c’était le moment de réveil de la CEDEAO, de l’UEMOA et de l’UA !

Dans son traité fondateur de 1975, la CEDEAO s’est attribué, entre autres, le pouvoir de prévenir et de résoudre à temps les conflits inter et intraétatiques (article 58). Une armée, l’Ecomog, a également été mise en place, en 1990, dans le contexte de la guerre sierra-léonaise pour atteindre ce but. Or, voilà que cette organisation régionale et ses différents organes échouent à réaliser cet objectif. Ils sont devenus, au mieux, spectateurs des sinistres qui s’étalent devant nous, au pire, des bourreaux qui infligent le coup de grâce aux victimes de son inaction.

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Les militaires et le pouvoir

“Il y a quelque temps, des populations ont manifesté leur soutien aux juntes militaires qui dirigent le Mali et le Burkina Faso. Qu’ont-elles fait pour jouir d’un tel soutien ? A priori rien. Rien, sauf le fait d’avoir renversé des pouvoirs impopulaires, et, dans le cas du Mali, d’avoir fait partir les forces françaises.”