Au grand vent de la mondialisation, l’exercice du pouvoir en Afrique serait de plus en plus conforme aux normes occidentales, c’est-à-dire de moins en moins clanique et de plus en plus asexué. Ce n’est (hélas) pas le cas.
Dans une nouvelle tribune libre, Prof Ayayi Togoata APEDO-AMAH dépeint d'une manière générale la situation sociopolitique des dictatures. L'universitaire décrit la fin malheureuse de tous les dictateurs passés, présents et futurs. Lisez plutôt!
Les peuples de notre continent, après avoir aboli le parti unique parti-Etat avec leur sang, le revoit revenir au galop avec le vol des acquis de la lutte libératrice: partis politiques privés de l'usage de leur siège, lois scélérates contre les manifestations, réunions interdites, liberté de presse et d'expression réduites à leur plus simple expression, emprisonnements des opposants hors du cadre légal, répressions tous azimuts...