Combien de morts faut-il et quel doit être l’état de gravité d’une maladie avant que les responsables du cabinet de recrutement Consult Services Synergie veuillent changer de méthodes dans la gestion du personnel à la société Ebomaf ? A moins que l’humain n’ait pas de valeur à leurs yeux et que ce soit seulement les bénéfices qui comptent.
Démarrés en trombe le 17 juin 2020, les travaux de réhabilitation de la Nationale n°5, route Lomé-Kpalimé, longue de 120 km, prévus s’achever 36 mois après, est à la traîne. L’aménagement d’une chaussée en 2×3 voies du tronçon Todman-Zanguéra (15 km), l’aménagement en 2×2 du tronçon Zanguéra-Noepé, la construction d’une chaussée de 2 voies entre Noepé et Kpalimé (91 km) titubent. Une situation qui indispose, à bien d’égards, les usagers qui ne mâchent point les mots pour exprimer leur déception.
On le dira assez, les conducteurs à bord des camions du groupe Ebomaf sont « indélicats ». Nombreux sont ces usagers de la route qui se plaignent de la conduite malsaine des agents de cette entreprise spécialisée dans les travaux publics.
Les riverains du quartier Aïtchedji au Bénin ont été témoins d’un drame ce mardi. Un accident tragique de la circulation a coûté la vie à un conducteur de taxi-moto. La victime aurait été renversée par un camion du groupe Ebomaf.