TOGO : Emprisonnement des journalistes, l’image du Togo sombre davantage au plan international
TOGO : Emprisonnement des journalistes, l’image du Togo sombre davantage au plan international
TOGO : Emprisonnement des journalistes, l’image du Togo sombre davantage au plan international
Après avoir décrypté l’actualité sociopolitique nationale dans l’émission «L’autre Journal», diffusée sur la chaîne YouTube du journal L’Alternative, il était clair que les journalistes Joël Egah et Ferdinand Ayité sont rentrés dans l’œil du cyclone de deux ministres du gouvernement Victoire Tomegah-Dogbé. Convoqués par la Brigade de Recherches et d’investigations (Bri) de la Direction Générale de la Police Nationale, puis présentés au Procureur de la République, le Directeur de Publication de votre Journal FRATERNITE et celui du bi-hebdomadaire L’ALTERNATIVE sont accusés, entre autres d’outrage aux représentants de l’autorité publique.
The directors of the newspapers L’Alternative et Fraternité, Ferdinand Ayité and Joël Egah, arrested since December 10, have been transferred to the civil prison in Lomé. The charges against them are “contempt of authority” and “spreading false words on social media”.
Emission “La Voix du Peuple” du 23 décembre 2021 sur la radio Kanal K. Invités, Me Elom Koffi Kpadé, Avocat des journalistes et Me Raphaël Kpande-Adzaré, 2ème Porte Parole du Front Citoyen Togo Debout.
Plaignant, non plaignant puis plaignant. Le rôle du ministre Kodjo Adédzé dans l’arrestation et la détention de Ferdinand Ayité et Joël Egah demeure toujours flou. La sortie du procureur de la République en rajoute à la cacophonie, signe d’une affaire montée de toutes pièces pour nuire à des voix dissidentes.
Les jours s’égrènent et le séjour de nos confrères Ferdinand Ayité et Joël Vignon Egah interpellés et mis sous mandat de dépôt depuis le 10 décembre, se rallonge dans l’une des cellules de la Brigade de Recherche et d’Investigations (BRI) dans le cadre d’une procédure judiciaire alambiquée.
L’arrestation des journalistes Ferdinand Ayité de L’Alternative, Joël Egah de Fraternité et de l’activiste handicapé Fovi Katakou continue de susciter de la réprobation, même au-delà des frontières. Samedi 18 décembre, ce sont des organisations de la société civile qui ont fustigé ces faits et réclamé la libération de ces compatriotes. Ces organisations appellent « la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples à exhorter le Togo à se conformer à ses obligations légales en vertu des instruments internationaux et africains des droits de l’homme, tels que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ». Lire ci-dessous la déclaration conjointe rendue publique à cet effet.
Déclaration conjointe sur l’escalade de la répression contre les journalistes et les activistes de la société civile au Togo.
Plaignant, non plaignant puis plaignant. Le rôle du ministre Kodjo Adédzé dans l’arrestation et la détention de Ferdinand Ayité et Joël Egah demeure toujours flou. La sortie du procureur de la République en rajoute à la cacophonie, signe d’une affaire montée de toutes pièces pour nuire à des voix dissidentes.
Le Togo est finalement devenu une tristesse infinie. Et un cauchemar sans fin pour une très grande partie de ses filles et fils.