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Togo-Détention de Joël Egah et Ferdinand Ayité… : Deux bons esprits mal compris

Après avoir décrypté l’actualité sociopolitique nationale dans l’émission «L’autre Journal», diffusée sur la chaîne YouTube du journal L’Alternative, il était clair que les journalistes Joël Egah et Ferdinand Ayité sont rentrés dans l’œil du cyclone de deux ministres du gouvernement Victoire Tomegah-Dogbé. Convoqués par la Brigade de Recherches et d’investigations (Bri) de la Direction Générale de la Police Nationale, puis présentés au Procureur de la République, le Directeur de Publication de votre Journal FRATERNITE et celui du bi-hebdomadaire L’ALTERNATIVE sont accusés, entre autres d’outrage aux représentants de l’autorité publique.

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Des OSC africaines dénoncent « l’escalade de la répression contre les journalistes et les activistes de la société civile » au Togo

L’arrestation des journalistes Ferdinand Ayité de L’Alternative, Joël Egah de Fraternité et de l’activiste handicapé Fovi Katakou continue de susciter de la réprobation, même au-delà des frontières. Samedi 18 décembre, ce sont des organisations de la société civile qui ont fustigé ces faits et réclamé la libération de ces compatriotes. Ces organisations appellent « la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples à exhorter le Togo à se conformer à ses obligations légales en vertu des instruments internationaux et africains des droits de l’homme, tels que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ». Lire ci-dessous la déclaration conjointe rendue publique à cet effet.

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Togo-Ferdinand Ayité et Joel Egah sous mandats de dépôt : Que reste-t-il du code de la presse ?

L’interpellation jeudi de Ferdinand Ayité directeur de publication du journal L’Alternative, puis vendredi de Joel Egah patron du quotidien Fraternité et de Isidore Kouwonou, rédacteur en Chef de l’Alternative, par le Service de Recherche et d’Investigation (BIR) dans le cadre d’une procédure judiciaire basée sur le code pénal en lieu et place du code de la presse, qui a ensuite été soldée par l’emprisonnement des deux premiers dans l’après-midi du vendredi surpassé, motive la rédaction de la présente tribune.