C’est une des conséquences des sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à l’encontre du Niger, suite au Coup d’État qui a renversé le président élu Momhamed Bazoum, le 26 juillet.
Parmi les diverses mesures prises au Togo en 2020 pour endiguer la propagation de la pandémie au Covid-19 figure la fermeture des frontières terrestres décidée il y a deux. Une mesure qui entrave la circulation des personnes et engendre d’importantes conséquences socio-économiques et la précarité des populations.
S’il ne tenait qu’aux militaires et policiers affectés aux frontières terrestres au Togo, la pandémie du Covid-19 serait inscrite dans la constitution ; ceci, afin de légaliser les rackets qui prospèrent le long des frontières. Que ce soit à Hillacondji ou Aflao, les agents affectés à la surveillance et au contrôle se sont mués en collecteurs ou en surveillants des passeurs.