Les réactions fusent de partout suite à l’inculpation des trois confrères : Ferdinand Ayité, Joël Egah et Isidore Kouwonou. Sur son compte Twitter, Me François Boko monte au créneau. L’ancien ministre dénonce une instrumentalisation de la justice togolaise à des fins de règlement de comptes.
L'audition des confrères Ferdinand Ayité et Joël Egah ce mardi au Tribunal de Lomé n'a rien donné. Les deux confrères sont toujours sous mandat de dépôt.
Dans un communiqué, le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT) dénonce l'acharnement de la justice togolaise contre les confrères journalistes Ferdinand Ayité et Joël Egah. Il plaide pour leur libération et la levée du contrôle judiciaire à l'encontre d'Isidore Kouwonou. Lecture.
C’est désormais établi, Ferdinand Ayité directeur de publication du journal L’Alternative et Joel Egah, patron du quotidien Fraternité sont sous le coup d’un mandat de dépôt pendant que Isidore Kouwonou, rédacteur en Chef de l’Alternative, est sous contrôle judiciaire. Les deux premiers ont été conduits mardi pour être écoutés au fond du dossier initié sur la base d’une procédure judiciaire en lien avec le code pénal, en lieu et place du code de la presse. Ceci fait la suite à une mystérieuse plainte d’au moins un membre du gouvernement en l’occurrence, le ministre de la justice, garde des sceaux, patron du parquet. Ce dernier aurait piqué une vive colère contre les confrères qui, au cours d’une émission de la chaîne numérique l’Autre Journal, ont tenu des propos que le plaignant considère comme outrageants et diffamatoires à son encontre.
Les journalistes Ferdinand Ayité, Joël Egah et Isidore Kouwonou sont actuellement devant le juge d'instruction. Tous les accès aux Tribunal de Lomé sont bloqués par les forces de l'ordre et de sécurité.
Les confrères Ferdinand Ayité, Joël Egah et Isidore Kouwonou seront de nouveau au tribunal ce mardi. Ils seront auditionnés ce matin par le juge d’instruction au fond du dossier dans lequel ils sont inculpés.
Comité pour la protection des journalistes (CPJ) s'est une nouvelle fois joint au combat pour la libération des confrères Ferdinand Ayité, Joël Egah et la levée du contrôle judiciaire d'Isidore Kowonou.
Dans un communiqué, le parti les Forces Démocratiques pour la République (FDR) s'est prononcé sur les mandats de dépôt décernés contre Ferdinand Ayité et Joël Egah et la mise sous contrôle judiciaire de Isidore Kouwonou. La formation politique de Me Apévon Dodji dénonce un acharnement contre ces journalistes et une instrumentalisation de la justice togolaise par le pouvoir en place. Lecture.
Dans un communiqué, la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) monte au créneau et dénonce l’acharnement contre les journalistes Ferdinand Ayité, Joël Egah et Isidore Kouwonou et l'activiste Fovi Katakou. Elle exige leur libération. Lecture.
« Nous avons suivi avec passion les récentes événements sur l'inculpation des journalistes Ferdinand Ayité et Joël Egah. Sans toutefois chercher à commenter et à s'immiscer dans la procédure judiciaire, nous plaidons pour une clémence en faveur des deux journalistes », demande Innocent Kagbara à travers un post sur sa page Facebook.