Togo- Le journal Liberté suspendu pour 3 mois et condamné à 12 millions F CFA
Le quotidien Liberté est suspendu pour trois mois. Et ce, suite à l’affaire du jeune tué par balle sur la route de Tabligbo.
Le quotidien Liberté est suspendu pour trois mois. Et ce, suite à l’affaire du jeune tué par balle sur la route de Tabligbo.
Le Togo a connu ce weekend une explosion qui a fait 7 morts au nord du pays, dans une zone à laquelle la lutte contre le terrorisme a imposé un état d’urgence sécuritaire. Le Journal togolais “Liberté” a exprimé ses doutes sur le traitement opaque de l’événement et a été convoqué par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac).
La liberté de la presse est, de fait, un sujet sur lequel tous les Africains devraient se pencher sérieusement en ce moment. En effet, depuis plusieurs semaines la suspension, puis l’interdiction de RFI et France 24 au Mali, soulève l’indignation des uns et des autres, au nom de la liberté de presse.
“Malgré un paysage médiatique pléthorique, les médias d’Etat ont encore du mal à fournir des informations de service public au Togo. Le degré de liberté de la presse dépend de l’environnement politique”, a déclaré l’ONG française Reporters Sans Frontière (RSF), dont le dernier classement de la liberté de la presse indique que le Togo a nettement reculé cette année.
Quarante huit (48) heures après la parution de l’article intitulé : « Gestion de la commune du Golfe 5/ Et si les raisons de la caisse vide étaient ailleurs ? » dans le numéro 3605 du vendredi 22 avril 2022, le maire de ladite commune a envoyé un message à l’auteur de l’article. « (…) Je vous demande d’arrêter désormais d’écrire des calomnies sur ma personne. Ne continuez plus. Merci. Kossi Agbenyega ABOKA, Maire de la Commune Golfe 5 ».
L’organisation internationale non gouvernementale Reporters sans frontières (RSF) appelle à “la fin de l’emprisonnement pour délits de presse au Ghana”, après que trois journalistes ont été détenus pour divers motifs depuis début février.
Reporters Sans Frontières (RSF) a une nouvelle fois réagi à la libération des deux journalistes togolais arrêtés me mois dernier pour avoir “diffamé” certains membres du gouvernement. Cette fois, l’ONG basée à Paris appelle les dirigeants togolais à lever le contrôle juridique sur les collègues.
Sincèrement, je croyais que dans l’esprit de Noël, on allait libérer nos deux amis journalistes, surtout que l’outrage est supposé être commis contre des gens de Dieu.Finalement cette affaire dépasse l’entendement.
TOGO : Emprisonnement des journalistes, l’image du Togo sombre davantage au plan international
L’« Article 19 », une organisation sénégalaise de défense des droits de l’homme, déplore, dans une déclaration rendue publique, l’arrestation et la détention des deux confrères togolais.