TOGO : Emprisonnement des journalistes, l’image du Togo sombre davantage au plan international
TOGO : Emprisonnement des journalistes, l’image du Togo sombre davantage au plan international
TOGO : Emprisonnement des journalistes, l’image du Togo sombre davantage au plan international
L’humilité et la naturel de cet officier supérieur de l’armée togolaise sont saisissants. Général de son état, ministre de la sécurité et de la protection civile, il rend compte simplement de ce qu’il fait et de ce qu’il sait de son métier, le maintien de l’ordre et de la sécurité dans le pays.
Au Togo, les médias privés qui vivent principalement de ce qu’ils produisent, n’ont plus d’interlocuteurs-partenaires dont la couverture des activités ou la pub elle-même permettrait de renflouer les caisses.
Les jours s’égrènent et le séjour de nos confrères Ferdinand Ayité et Joël Vignon Egah interpellés et mis sous mandat de dépôt depuis le 10 décembre, se rallonge dans l’une des cellules de la Brigade de Recherche et d’Investigations (BRI) dans le cadre d’une procédure judiciaire alambiquée.
J’aimerais à l’amorce de cette tribune, rappeler quelques fondamentaux qui gouvernent la vie et l’évolution de toute société humaine. La vie en effet, se caractérise fondamentalement par une dynamique permanente se fondant sur le principe de la transmission. Dans le cas d’espèce des humains, leur société n’évolue que sur la base de ce qui se transmet d’une génération à l’autre. Ainsi tout individu ne peut se prévaloir d’une culture, d’une identité ou d’une société que sur la base de ce qu’il recueille de ces entités et qui forge sa perception de la vie, ses convictions, ses vertus et valeurs etc.
L’interpellation jeudi de Ferdinand Ayité directeur de publication du journal L’Alternative, puis vendredi de Joel Egah patron du quotidien Fraternité et de Isidore Kouwonou, rédacteur en Chef de l’Alternative, par le Service de Recherche et d’Investigation (BIR) dans le cadre d’une procédure judiciaire basée sur le code pénal en lieu et place du code de la presse, qui a ensuite été soldée par l’emprisonnement des deux premiers dans l’après-midi du vendredi surpassé, motive la rédaction de la présente tribune.
Voici en partie, ce que Éric Zemmour, lui aussi journaliste et homme politique en France a osé dire du président d’une des Républiques les plus puissantes et les plus inspirantes pour les pays francophones d’Afrique :
Les suites de l’interpellation et de la détention vendredi dernier, des journalistes Ferdinand Ayité et Joël Egah, respectivement directeurs de publication du journal ‘L’Alternative et Fraternité, ne sont ni reluisantes ni glorieuses pour notre pays le Togo. Le monde des médias à l’international, des organisations les plus crédibles de défense des droits humains, des acteurs politiques au plan national se sont dressés comme un seul homme contre cet acte maladroit qui participe à nouveau sombrer davantage, l’image de ce petit pays de l’Afrique de l’Ouest.
C’est désormais établi, Ferdinand Ayité directeur de publication du journal L’Alternative et Joel Egah, patron du quotidien Fraternité sont sous le coup d’un mandat de dépôt pendant que Isidore Kouwonou, rédacteur en Chef de l’Alternative, est sous contrôle judiciaire. Les deux premiers ont été conduits mardi pour être écoutés au fond du dossier initié sur la base d’une procédure judiciaire en lien avec le code pénal, en lieu et place du code de la presse. Ceci fait la suite à une mystérieuse plainte d’au moins un membre du gouvernement en l’occurrence, le ministre de la justice, garde des sceaux, patron du parquet. Ce dernier aurait piqué une vive colère contre les confrères qui, au cours d’une émission de la chaîne numérique l’Autre Journal, ont tenu des propos que le plaignant considère comme outrageants et diffamatoires à son encontre.
Le forum de Dakar qui a connu une mobilisation record des acteurs du monde politique, diplomatique et des partenaires sociaux autour du thème des enjeux de stabilité et de l’émergence en Afrique dans le contexte post-covid, a pris fin mardi dernier.