Le Comité d’action pour le renouveau (CAR) est miné aujourd’hui par une crise (volontairement ?) créée par une partie de ses cadres. Au grand dam de ses militants et sympathisants.
A 70 ans, Jean-Pierre Fabre est toujours un vert homme, et son esprit reste vif et alerte. Les trente dernières années de lutte politique contre le pouvoir en place l’ont immanquablement touché, mais guère rétamé physiquement, au point qu’il garde toujours de beaux restes pour continuer le combat démocratique. De la lutte politique, il sait qu’il en a pris pour son grade. Ce n’est pas tant les échecs itératifs lors des élections qui turlupinent cet homme convaincu de l’inéluctabilité d’un changement démocratique, mais les zizanies de l’opposition alimentées par un certain populisme et la gangrène des réseaux sociaux. Les stigmates des déceptions perlent comme les mots amers qui sortent parfois de sa bouche.
Cependant rien n’entame son aspiration à la démocratie, ni éteint ses espoirs d’homme politique, d’où sa participation aux dernières élections locales qui l’ont porté à la tête de la commune du Golfe 4, prétendument la plus riche commune de Lomé. Il savait les dés du processus de décentralisation pipés, mais il y est allé avec la détermination et le fol espoir d’un David contre Goliath, enfin de porter les coups autant que faire se peut.
Il nous livre ici ces deux années d’expérience en tant que maire d’opposition, évoque la vie de son parti l’ANC, le théâtre politique, l’avenir du Togo, et son propre destin national.
Les Forces démocratiques pour la République (FDR) ont rencontré les médias ce mercredi 10 août à Lomé pour donner leur point de vue sur les actualités du Togo. Leurs responsables ont abordé tous les sujets brûlants et fait également des propositions.
Madame le Premier Ministre du Togo a rencontré hier des partis politiques (y compris des opposants) dans le but de sceller un « pacte patriotique » en vue de lutter ensemble contre le terrorisme. C’est une bonne démarche.
Sur le continent africain, particulièrement en Afrique noire francophone, le Sénégal fait partie des Etats dont le processus démocratique est dynamique. De Abdoul Diouf à Macky Sall aujourd’hui en passant par Abdoulaye Wade, les processus de transition sont acceptables sans toutefois occulter les tentations de mandats multiples. Les résultats des dernières élections législatives viennent encore prouver cette tendance à demeurer un Etat pleinement démocratique.
Comme si la déculottée des élections locales de janvier dernier ne suffisait pas, les élections législatives du 31 juillet 2022 sont venues donner le coup de grâce à Macky Sall qui voit son rêve caché de briguer un 3è mandat à la tête du Sénégal s’écrouler comme un château de cartes.
Le bureau national de l’Union des forces de changement (UFC) déplore dans un communiqué dont nous avons copie qu’il « a appris avec stupéfaction sur les médias, l’existence d’un communiqué signé par monsieur Elliott OHIN, 2ème Vice-Président, suspendant le 6 -ème Vice-Président du parti monsieur François LOKADI ». Lire la suite dans la note rendue publique.
Sena Alipui, troisième vice-président de l’Assemblée nationale, conseiller spécial de Gilchrist Olympio, président national de l’Union des forces de changement (UFC), réaffirme dans un communiqué dont nous avons copie que François Essolabinam Lokadi, « …élu au congrès du 12 Août 2010, reste en fonction jusqu’au prochain congrès que nous nous préparons et qui mettra fin à cette imposture doublée de déloyauté ».
Au Togo, après l’attaque meurtrière dans quatre villages depuis vendredi, c’est la consternation et les interrogations. Désormais ces sont les partis politiques essentiellement de l’opposition qui montent au créneau.
The meeting planned by certain political parties grouped within the Dynamic Monsignor Kpodzro (DMK) in the Bè district (Gulf 1) on this Saturday, is prohibited”, General Yark Damehame, Togo's Minister in charge of security and civil protection announced.