Environ 1,6 million d’Africains sont morts, en 2015, du paludisme, de la tuberculose et des maladies liées au VIH. Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), ces maladies peuvent être évitées ou traitées grâce à un accès rapide à des médicaments. Au Togo, dans les localités rurales, les médicaments manquent cruellement.
Comment endiguer ce phénomène qui s’est développé chez des praticiens hospitaliers en général, et particulièrement au CHU Campus ? La vente parallèle de médicaments au vu et au su de tout le monde, de jour comme de nuit est devenue une gangrène dont les victimes sont ceux-là même à qui ces produits sont revendus, les malades et leurs accompagnateurs.
Depuis jeudi, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux Soins, Prof Moustafa MIJIYAWA, a rendu public un communiqué dans lequel il invite deux agents de santé à regagner leur poste.
Le nombre patients sous traitement (cas actifs), continue son reflux. Jeudi 21 octobre 2021, les informations officielles font état de 240 patients. De même, 14 nouveaux cas ont été enregistrés avec 31 guéris par ailleurs.
Dimanche, le nombre de décès liés à la maladie du Coronavirus est porté à 226. Ceci, raison de 4 morts enregistrés à la date mentionnée. Au cours de la même journée, 55 personnes sont déclarées porteuses du coronavirus tandis que le nombre des guéris a grimpé de 294 selon le bilan officiel.
« Nous avons écouté vos messages et nous allons les traduire en réalité » (Roch Marc Christian Kaboré). Le rafistolage couplé à la dictature des urgences ne résoudront pas les problèmes multiples auxquels fait face le Togo. Dans des domaines pluriels.
Le ministre en charge de la Santé, Moustafa Mijiyawa, et l’ambassadeur du Japon près du Togo avec résidence en Côte d’Ivoire, Hideaki Kuramitso, ont procédé à la signature des documents.
Les choses se précisent au niveau du secteur de la santé au Togo. Mardi, le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara et d’autres de ses collègues étaient en « session spéciale du Conseil national du dialogue social » avec des organisations syndicales et d’autres partenaires sociaux.