Dans un communiqué le Réseau de la Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI) et Collectif pour la Vérité des Urnes – Togo – Diaspora (CVU-Togo-Diaspora) dézinguent le régime de Faure Gnassingbé. Les deux organisations exigent une clarification de la médiation du patron de Lomé II au Mali.
Le bras de fer entre le Mali et la France se poursuit. La prochaine bataille de la guerre diplomatique qui oppose ces deux pays se jouera peut-être à New York.
Voici en effet pourquoi je soutiens les gouvernants actuels du Mali. D'abord j'ai une pleine souvenance de la brûlure politique qui caractérisait le Mali en 2020, non-seulement avec le terrorisme et le djihadisme qui ont pris les 80% du territoire, mais aussi, avec l'ébullition politique marquée par des sorties massives des maliens dans les rues pour contester le régime d'IBK qui accumulait des arriérés de salaires au sein de l'administration publique, volait les élections et éprouvait d'énormes difficultés pour assumer les charges régaliennes de l'État.
Le président de la Transition du Mali, Assimi Goïta a reçu lundi à Bamako le Chef de la diplomatie togolaise Prof. Robert Dussey. L’arrestation des soldats ivoiriens, la réussite de la transition et le retour à l'ordre constitutionnel au Mali étaient au cœur des échanges.
Dans le cadre des relations de fraternité africaine et de coopération entre le Togo et le Mali, Prof. Robert DUSSEY, Ministre des Affaires Etrangères, de l'Intégration Régionale et des Togolais de l'Extérieur, a effectué, le jeudi 07 juillet 2022, une visite de travail à Bamako.
L’organisation intergouvernementale ouest-africaine « regrette » une décision des militaires au pouvoir au Mali intervenue pendant que « les négociations se déroulent encore, en vue de parvenir à un consensus. »
« La durée de la transition est fixée à 24 mois, pour compter du 26 Mars 2022 conformément à l’article 22 de la loi no 2022-001 du 25 février pour révision de la charte de la transition », indique le communiqué signé le colonel Assimi Goïta, président de la transition, faisant office de chef de l’État.
Le Togo n’en finit plus d’être au centre des attentions. Et pour cause : celui qui en est le premier dirigeant, Faure Gnassingbé, a donné le 4 mai dernier son OK pour être le médiateur dans la crise politique au Mali, à l’heure où la junte militaire est l’objet de pressions pour rétablir un régime civil.
Le Togo pourrait-il jouer les médiateurs entre le Mali et la communauté internationale ? C'est en tout cas la demande des autorités maliennes de transition. Mercredi 4 mai, une délégation conduite par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a achevé une visite à Lomé au cours de laquelle il a demandé au Togo de « soutenir l'effort de dialogue malien avec la communauté internationale », et de « prendre des initiatives de facilitation ». Demande à laquelle les autorités togolaises ont répondu favorablement. Mais l'initiative est, pour le moment, strictement bilatérale.