Reçu dimanche dans l’émission « D12 » sur la radio Pyramide FM, Christian Trimua, ministre en charge des Droits de l’Homme a laissé entendre qu’il n’y aura pas du favoritisme dans le respect des mesures restrictives en vigueur contre la Covid-19.
Selon le porte-parole du gouvernement, les ministres, les députés, les responsables des institutions de la République font tous objet, au même titre que le citoyen lambda, de la même rigueur devant le respect des dispositions de lutte contre la pandémie au Togo.
« Il faut que les forces de l’ordre et de sécurité notent bien que le grade d’une personne, qu’elle soit un civil ou officier, ne compte pas dans cette lutte. On ne peut pas se laisser influencer par la position des gens dans ce cas d’espèce. La maladie ne fait pas distinction. Que vous êtes un colonel, ministre, directeur de société ou un simple citoyen. Donc faisons attention. Nous avons perdu de haute personnalité dans ce pays à cause du coronavirus. Nous ne pouvons pas tolérer cela », a indiqué le ministre en charge des Droits de l’Homme.
A l’en croire, même dans la famille du chef de l’Etat, quand il y a eu un décès lié au coronavirus, les mesures ont été appliquées de façon stricte. « Si le président de la République peut s’appliquer à lui-même ces mesures, alors il n’y a personne qui devrait faire objet d’une exception sur cette question. Il n’y a pas de tolérance sur le regroupement en ce qui concerne les funérailles sauf autorisation spéciale, mais je vous dis qu’au sommet de l’Etat la règle est appliquée, donc on ne peut pas accepter qu’il y a une mesure de tolérance pour les autres », a-t-il ajouté
En tout cas, certains Togolais continuent de croire à une politique de deux poids deux mesures, qui permettent une largesse aux autorités qui peuvent notamment accueillir autant de monde qu’elles souhaitent dans les mariages, anniversaires ou funérailles.