Ghana-Un sommet de la CEDEAO sur le Mali dimanche

La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) veut tenter une énième chance sur la résolution de la crise politique au Mali. Le pays de Nana Akufo-Addo accueillera à Accra, le dimanche 30 mai 2021, un sommet extraordinaire de l’organe ouest-africain sur ce sujet.

S’adressant à la presse ce samedi, la ministre ghanéenne des Affaires étrangères, Ayorkor Botchwey a indiqué que l’objet de la rencontre est de permettre à plusieurs chefs d’Etat, conduits par le Président Akufo-Addo, d’aborder les tensions politiques actuelles au Mali.

« Conformément au protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance, le Président de la République, Nana-Addo Dankwah Akufo-Addo en sa qualité de président de l’instance des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, à l’issue des consultations nécessaires avec ses pairs a décidé de convoquer ce sommet extraordinaire », a confié, la cheffe de la diplomatie ghanéenne.


En effet, lors de l’ouverture de la 1ère session ordinaire de l’année au Parlement de la CEDEAO à Abuja, jeudi, Nana Akufo-Addo, a déclaré que l’organisme régional observait la situation au Mali avec un vif intérêt et qu’il publierait bientôt une position. Il a également indiqué que la situation doit être traitée de toute urgence.

Cela fait suite aux récents événements au Mali où le président, le Premier ministre et le ministre de la Défense du gouvernement intérimaire du Mali, ont été arrêtés le lundi 24 mai, par des officiers militaires quelques mois seulement après qu’un coup d’État militaire a renversé l’administration précédente.

Le président Bah Ndaw, le Premier ministre Moctar Ouane et le ministre de la Défense Souleymane Doucoure ont tous été emmenés dans une base militaire à Kati, à l’extérieur de la capitale Bamako.

Selon le vice-président par intérim du Mali, le colonel Assimi Goïta, l’arrestation est due au fait que le responsable de l’État ne l’a pas consulté sur la formation d’un nouveau gouvernement. Mais le jeudi 27 mai, les fonctionnaires arrêtés ont été libérés.

Dans la soirée du vendredi 28 mai, Assimi Goïta a été approuvé par la Cour constitutionnelle du Mali comme président de la transition.

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