Après la hausse des prix des denrées alimentaires qui n’est toujours pas digérée, les Togolais font face à une nouvelle corvée, celle de l’augmentation de l’essence en temps de crise sanitaire liée à la Covid-19.
Une situation que dénoncent partis politiques et organisations de la société civile. La Génération d’Impacte (GI) n’étant du reste, se ligue également contre ces décisions maladroites (comme le disent certains observateurs) qui saignent davantage la population togolaise.
Devant la presse jeudi, l’organisation s’est interrogée sur « l’opportunité de l’augmentation » du prix de carburant face à un peuple togolais « éprouvé et démunis ».
Même si le gouvernement togolais justifie cette augmentation par une subvention du prix du carburant à la pompe et que cette démarche conduit à un manque à gagner, la GI se demande à quoi sert l’argent gagné par l’Etat togolais si ce n’est pour financer les besoins collectifs des populations.
Dans le même sens, elle trouve que « les fâcheuses conséquences du Covid-19 n’autorisent pas une augmentation des taux d’imposition des entreprises qui, au contraire, ont besoin d’un réel soutien économique de l’Etat afin de pérenniser les rares emplois existants et d’éviter l’aggravation du chômage ».
A cet effet, la Génération d’Impacte souhaite que le gouvernement revoie les moyens de résilience étatique ainsi que son train de vie en évitant des dépenses de prestige, des missions gouvernementales non indispensables.
Aussi liste l’association parmi ses souhaits, l’instauration d’une politique d’adoucissement des produits vivrières, un deuxième programme Novissi au profit des populations, la fin des détournements qui entravent les efforts de tous et pour finir, elle exige que le gouvernement relève le SMIG (Salaire minimum interprofessionnel garanti).
La GI a annoncé des actions futures contre ces problèmes sociaux dans le cadre d’un processus lancé récemment.