Les consommateurs subissent de plein fouet la hausse des prix du carburant et celui du gaz avec ses corollaires de flambée générale des prix des produits de première nécessité. En augmentant les prix, les sociétés et compagnies pétrolières ont entendu s’aligner sur le prix du baril du pétrole. Cependant les bénéfices annoncés par ces sociétés suscitent de l’indignation et prouvent qu’un effort peut être fait pour baisser les prix à la pompe.
Depuis hier, j’entends partout les jérémiades des Togolais devant une énième augmentation du prix des produits pétroliers. Ils disent qu’ils n’en peuvent plus, que le gouvernement veut les tuer, qu’ils ne sont plus loin du suicide, que l’enfer est mieux…
Par arrêté interministériel en date du lundi 18 juillet 2022, le gouvernement togolais a décidé d'une nouvelle augmentation des prix des produits pétroliers à la pompe. Une augmentation qui prend effet à compter du mardi 19 juillet 2022.
Le chemin de croix des togolais, commencé le 29 Mars 2022 par une première augmentation du prix des carburants, n’est pas encore à son terme. Une troisième augmentation ce Mardi 19 Juillet 2022 fait passer le super sans plomb de 505 F CFA en début de l’année à 700 F CFA.
Le plafonnement des prix sur les denrées alimentaires, décision prise par le Chef de l’État lors de son adresse à la nation le 27 avril dernier, sera donc un vain mot.
Plusieurs coins bruissent de ces rumeurs que Lomé affectionne particulièrement : une augmentation des prix des produits pétroliers se prépare, croient avoir entendu certaines oreilles.
La Génération d’Impact vent debout contre la cherté de la vie. Après la hausse des prix des denrées alimentaires qui n’est toujours pas digérée, les togolais font face à nouvelle corvée, celle de l’augmentation de l’essence en temps de crise sanitaire liée à la Covid-19.
À la fin du mois de mai de cette année, les Togolais apprenaient l’ouverture de la campagne de vente des produits céréaliers sur l’ensemble du territoire national par l’Agence nationale de sécurité alimentaire (ANSAT). Mettre des stocks de l’ANSAT sur le marché devrait permettre de contrer la spéculation et ainsi permettre aux consommateurs de disposer des céréales à un prix raisonnable.
L’acteur de la société civile alerte que « la vie va être encore dure et cela va avoir des répercussions graves sur les conditions de vie des populations à tous les niveaux », avec cette décision des autorités.