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Togo–Rien ne va à Editogo

La tension monte entre les responsables de la société éditrice du quotidien national, « Togo Presse » et les agents de cette entreprise étatique nommée « EDITOGO ». Ces derniers ont observé un mouvement d’humeur ce mercredi 21 juillet 2021.

D’après les informations, la Présidente du personnel, Mme Laré Koupak, le Vice-président Assih Abalo et le Secrétaire administratif Baderi Monipak de la société ont été arrêtés et conduits au Commissariat de Police.

Il est reproché à ces derniers d’avoir conduit un mouvement d’humeur qui visait à paralyser l’acheminement des journaux à l’intérieur du pays et la distribution dans la capitale.

Et face au refus des employés de sursoir à leur mouvement pour reprendre le travail, « les forces de l’ordre ont défoncé les portes pour prendre les clés pour la distribution des journaux », précise Telegramme228.

Notons qu’en marge de cette manifestation, les agents de « Editogo » réclamaient une augmentation des salaires conforme à la grille salariale, un déblocage des primes pharmaceutiques.

Il ressort par ailleurs que certains membres du personnel, « seraient payés en bas du SMIG, et n’auraient jamais bénéficié des avantages que le gouvernement octroie aux agents de la fonction publique, notamment les 8000 et 6500 francs CFA en 2008 aux agents de catégories inférieures et en 2013, et des primes forfaitaires de 30.000 et 20.000 francs CFA ».

Pour l’heure, la Direction de la Société Nationale des Editions du Togo (EDITOGO), n’a fait aucune déclaration liée à la situation. A en croire les témoignages de certains agents, leurs collègues susmentionnés auraient été embarqués après un coup de fil du Directeur général, Rémy Assih Banafei en poste depuis plus de 15 ans alors qu’il était admis à la retraite.

Nous y reviendrons

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