Il y a une crise qui se secoue le parti présidentiel de telle sorte que le chef de l’Etat a procédé à un remaniement ministériel pour sauver ce qui peut l’être. Du moins pour le moment.
L’affaire devient publique lorsque Job Ndugai, le président du Parlement, démissionne, reprochant au gouvernement un endettement excessif à l’étranger même s’il précise qu’il a rendu le tablier pour « une décision personnelle ».
Peu de temps après, Samia Suluhu Hassan, la présidente de la Tanzanie, prend la décision de limoger plusieurs ministres à travers un remaniement.
Selon RFI, « Si l’annonce d’un nouveau gouvernement était attendue, le renvoi de trois ministres importants l’était moins. Parmi les absents, figurent les ministres de la Justice, du Logement, de l’Industrie et des Investissements. Ces proches de l’ancien président John Magafuli paient notamment leurs ambitions pour la présidentielle de 2025, selon la presse locale ».
En réalité, la formation présidentielle traverse une crise qui s’accentue au fur et à mesure que la date de l’élection présidentielle s’approche. Arrivée au pouvoir à la suite du décès en mars dernier de John Magafuli, Samia Suluhu Hassan, précédemment vice-présidente, fait face à des frondes sur fond de rivalités.