En l’espace de six mois, l’Afrique de l’Ouest enregistre trois coups d’état. Après le Mali et la Guinée, le Burkina Faso vient de connaître un putsch, avec le renversement du pouvoir de Roch Christian Kaboré. Si l’on ne saurait se réjouir d’une telle issue dans les démocraties de la sous-région, la répétition des faits pose sur le tapis, une question non moins pertinente. Assiste t-on inexorablement à un printemps qui scellerait définitivement le sort des dirigeants des états africains francophones à la solde de Paris?