La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’inquiète de la période de transition de trois ans au Burkina Faso, où l’armée a pris le pouvoir depuis fin janvier.
“La CEDEAO est un peu inquiète quant à la durée de la transition. Mais les autorités ont expliqué les raisons de la décision de ces 36 mois”, notamment “la situation sécuritaire” dans le pays, a déclaré la ministre ghanéenne des affaires étrangères, Shirley Ayorkor Botchwey, qui dirigeait une délégation à Ouagadougou jeudi.
“La CEDEAO demande au gouvernement de transition de fournir une feuille de route claire de ses activités pour les 36 prochains mois”, a-t-elle ajouté.
La délégation ministérielle a rencontré le nouveau président du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, arrivé au pouvoir lors d’un coup d’État le 24 janvier. L’organe sous-régionale a suspendu le Burkina Faso de son adhésion à la suite du coup d’État.
“Les problèmes qui touchent le Burkina Faso sont aussi nos problèmes (…) ce n’est pas en ce moment où le Burkina a des besoins que nous allons l’abandonner. Oui, le Burkina est suspendu de la CEDEAO mais il en est toujours membre et nous allons continuer à travailler ensemble pour ramener la normalité dans ce grand pays », a déclaré la cheffe de la diplomatie ghanéenne.
La durée des transitions est au cœur des négociations entre les pays de la région touchés par les coups d’État et la CEDEAO, qui appelle à ce qu’elles soient les plus courtes possibles. Le bloc a jugé “inacceptable” la période de transition de cinq ans réclamée par le Mali et ne cesse de demander un calendrier à la Guinée, qui refuse de se voir imposer un quelconque délai.
Qui va me convaincre que la France n’est pas derrière les sanctions importées au Mali par la CEDEAO instrumentalisée l’occident? Cette ministre a déclaré que le Burkina est suspendu mais est toujours membre et par conséquent ne doit pas être abandonné. Et le Mali doit être abandonné parce que le colon l’exige? La Guinée n’a même pas avancé un délai cependant n’est pas asphyxiée comme le Mali, tout simplement parce que tout comme la Côte d’Ivoire la 1e dame est française et par conséquent pourrait faire l’affaire de l’intérêt français.