En tout cas c’est ce qu’a déclaré le Ministre Bawara dans un entretien diffusé ce soir au journal de 20h de la TVT.
Selon le Ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social Gilbert Bawara, le point 5 des 10 mesures apportées par Faure Gnassingbé pour lutter contre la vie chère concernant le transfert monétique des 3 milliards de fcfa pour soutenir les parents d’élèves lors de cette rentrée scolaire ne concerne que les parents des élèves inscrits dans les établissements scolaires publics. Les parents des élèves inscrits dans les établissements scolaires privés ne sont donc pas concernés.
N’est-ce pas de la discrimination? C’est parce que le Togo n’a pas la capacité de contenir tous les élèves de la maternelle en terminale qu’existent des écoles privées et confessionnelles. Et ceux-ci apportent efficacement une plus-value au savoir. Que seront les enfants qui fréquentent ces établissements s‘ils n’existaient pas des écoles privées?
Pour le ministre, ce choix est fait pour la simple raison que dans le public les chefs d’établissements pourraient facilement contrôler et vérifier l’exactitude et la régularité des inscriptions des élèves. On pourra simplement relever que les établissements privés sont inscrits dans les registres du ministère des enseignements primaires et secondaires et ont reçu leur agrément avant d’exercer. Ce faisant il est aussi facile de faire un contrôle des élèves inscrits dans ces écoles privées pour que la manne financière des 3 milliards puisse également toucher les parents de ces élèves.
Le Président Faure Gnassingbé dans son souci constant de satisfaire tout le monde a mis au cœur de ses projets l’inclusion. Mais où est alors passée cette inclusion? Il ne faut pas laisser certains parents sur le carreau. Tous tels qu’ils sont succombent aux effets de la vie chère. L’État a l’obligation de revoir cette copie.
Anani Sossou
