En visite cette semaine au Mali, le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela a évoqué l’idée d’une fédération éventuelle entre son pays et le Mali, notamment en raison des défis sécuritaires similaires auxquels ils font face. Par cette occasion, ils ont affirmé leur « liberté des choix de [leur] partenaires ».
Alors que plusieurs Etats de l’Afrique de l’Ouest, menacés par les groupes terroristes, essaient malheureusement de se défendre individuellement contre ce phénomène nébuleux, le Mali et le Burkina Faso sont en train de se rapprocher pour explorer les pistes d’une action commune. A cet effet, lors de leurs échanges à Bamako, les premiers ministres Kyelem de Tambela et Choguel Kokalla Maïga ont tous les deux exprimer la nécessité de conjuguer leurs propres forces pour éliminer les djihadistes.
Le Chef du gouvernement malien a indiqué : « Souveraineté, liberté des choix de ses partenaires, défense obstinée des intérêts du peuple malien. Je suis certain que ces principes là sont partagés par tous les pays qui veulent se prendre en charge et nos frères et amis du Faso, j’en suis convaincu, doivent avoir des exigences similaires ».
Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela a renchéri en rappelant même un ancien projet de fédération en Afrique de l’Ouest avant les indépendances entre le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso et le Bénin.
Aussi pour tous ceux qui s’interrogent sur les positions similaires entre ces deux nations, il est désormais clair que les nouvelles autorités maliennes et burkinabè sont déterminées à mener un combat dans l’intérêt de leurs populations.
Ces deux Etats demeurent « prêts à partager [leur] expérience, [leurs] idées » pour de même « s’enrichir des idées et des expériences des autres, surtout de [leurs] frères avec lesquels le même objectif » est pareil.
L’INSTRUMENTALISATION DU SENTIMENT ANTIFRANÇAIS COMME PROGRAMME POLITIQUE EN AFRIQUE
Si Sékou Touré est aujourd’hui adulé par la « panafricanie », ce n’est nullement pour son bilan économique à la tête de la Guinée. Encore moins pour ses réalisations sociales ou ses actions en matière de réduction de la pauvreté qui n’ont laissé de souvenirs impérissables dans son pays. Si Sékou Touré est présentée comme une icône, un modèle, un digne fils de l’Afrique, c’est pour une seule chose : avoir dit NON à la France en 58. C’est tout…
Il a beau avoir ruiné son pays ; décapité l’intelligentsia guinéenne ; envoyé des milliers de gens crever dans ses geôles dont le sinistre camp Boiro (où périt Diallo Telli après d’horribles tortures et une diète noire de 19 jours) ; provoqué le départ en exil de 2 millions de personnes… tout ça compte pour du beurre. Il a dit NON à la France. Cela suffit pour qu’il soit le meilleur président. Le reste on s’en fout. Tous ceux qui ont connu le succès en menant leur pays à une relative prospérité ne sont que des vendus, des traîtres et des collabos. Parce qu’ils n’ont pas dit NON à la France. Voilà résumé la mentalité de certains africains.
Alors que les populations africaines aspirent à de meilleurs conditions de vie ; alors que les gens sont en quête d’actions de développement pouvant leur permettre de sortir de la précarité, certains n’ont pour seul modèle social à nous proposer qu’un concours de malparlage à la France. Alors que les dragons d’Asie tiennent la dragée haute à l’occident et que les mexicains et autres sud-américains leur emboîtent le pas par leur travail, chez nous ici, on nous demande de célébrer des gens qui n’ont aucune solution à nos problèmes, des gens dont le seul projet de société est de dire NON à la France.
Aujourd’hui, tous les autocrates populistes, apprentis dictateurs et autres crétins en treillis ont appris la leçon. Tu veux gagner les faveurs des panafricanistes, des analphabètes, des ignorants et te maintenir au pouvoir sans avoir de compétence en gestion étatique ? eh bien rien de compliqué. Point de routes, de barrages, d’universités ou d’hôpitaux à construire. Il te suffit de dire NON au blanc et le tour est joué. Après ça tu peux te goinfrer tranquillement au pouvoir et laisser les miettes à tes suiveurs. Ils te béniront pour leur avoir prétendument rendu leur liberté et leur dignité. Même s’ils ont le ventre creux.
Ah les africains ! Quand comprendront-nous que seul le travail libère ?