Si pour de nombreux observateurs de la politique gabonaise, cela semble être une évidence, la candidature d’Ali Bongo à sa propre réélection n’est toutefois pas encore officielle. Cependant, plus la période des échéances électorales approchent, plus le fils d’Omar Bongo livre des indices précis sur sa volonté de demeurer au pouvoir.
Dans une interview accordée à « Jeune Afrique » dont une partie est reprise par Radio France Internationale, le Chef de l’Etat gabonais se fait beaucoup plus précis sur ses intentions de candidatures aux présidentielles de cette année. D’ailleurs ses partisans du PDG semblent n’admettre que sa candidature.
« Pourquoi devraient-ils voter pour vous ? ». A cette question, Ali Bongo a indiqué : « La vie m’a enseigné, entre autres leçons, une chose très importante : l’expérience est un atout énorme, surtout quand elle est couplée à la volonté […] j’ai aujourd’hui une grande expérience et une volonté sans faille ».
Avec ces déclarations, on ne voit plus ce qui pourrait empêcher celui qui a succédé à son père (après le décès de celui-ci) de briguer un nouveau mandat présidentiel et continuer à régner sur le Gabon. Pour ses détracteurs qui voudraient surfer sur son état de santé afin de le juger inapte à gouverner un Etat, Ali Bongo réplique : « Ce débat révèle en réalité la faiblesse, je dirais même du désarroi de l’opposition […] Certes, je n’ai plus la mobilité physique d’antan. Mais, ma vivacité d’esprit, ma force de travail et ma motivation sont décuplées ».
Ali Bongo a par ailleurs, vanté son bilan à la tête du pays depuis 2009 en rejetant les éventuels manquements sur ses collaborateurs : « Je n’ai pas toujours été satisfait des personnes à qui j’ai confié des responsabilités ».
C’est juste immoral !
C’est pas croyable tout ça
Une malédiction africaine plutôt par les africains eux-mêmes